Dans le livre Conversations privées avec le président”, d’Antonin André et Karim Rissouli, François Hollande raconte son quinquennat.
“C’est dur d’être président!” semble s’y étonner François Hollande qui pensait sûrement qu’être président se résumait à prendre du bon temps, profiter de la vie et des avantages sonnants et trébuchants de la fonction, et en faire profiter ses ami(e)s et camarades de promotion. Vous me direz, ça il l’a fait! Mais que Monsieur Hollande se rassure, il y a une situation encore bien plus dure que la sienne, c’est celle des Français sous son quinquennat calamiteux.
Oui, c’est dur pour les 1,2 M de chômeurs, toutes catégories confondues, qui ont perdu leur emploi depuis que M. Hollande est président.
Oui, c’est dur pour tous ces Français qui doivent financer et subir l’afflux de migrants souvent illégaux, dont le nombre a augmenté de plus d’un million sous la présidence Hollande.
Oui, c’est dur pour ces familles qui lisent affligées les manuels scolaires de leurs enfants où des pans entiers de notre culture et de notre histoire ont été purement et simplement effacés.
Oui, c’est dur pour ces retraités qui se voient depuis 2012 taxés sur des pensions parfois si maigres qu’ils reçoivent moins après une vie de travail que des migrants illégaux en outre nourris, logés et soignés.
Oui, c’est dur pour les familles des 283 victimes d’attentats.
Oui, c’est dur aussi pour les paysans, les contribuables, les artisans, etc etc.
Est-ce la tâche qui est dure ou l’homme incompétent? Sûrement les deux. Mais le pire c’est que l’on découvre dans ce livre que François Hollande n’a jamais compté sur ses qualités personnelles pour diriger la France (l’homme au moins est lucide) mais sur sa bonne étoile. A propos de l’inversion de la courbe du chômage que l’on attend toujours, il avoue “Je n’ai pas eu de bol ! En même temps, j’aurais pu gagner” ! Ces mots font peur.
Un président est un chef, un meneur, un homme qui a une vision pour son pays et qui le met en ordre de marche pour réussir. Mais en aucun cas cela ne devrait plus jamais être un politicard sans conviction, sans courage, qui regarde sombrer la France en espérant un coup de pouce de la chance pour sauver son poste.
Le pire c’est que François Hollande, même s’il surpasse tous les autres, n’est pas unique en son genre. Tous ces vieux chevaux de retour qui, comme président, premier ministre ou ministre, ou déjà fait tant de mal à la France et qui veulent à nouveau la diriger pour assouvir leurs ambitions personnelles feraient mieux de jeter l’éponge. Il est temps de faire un grand ménage et d’enfin confier le destin de notre belle Nation a ceux qui auront plus à cœur la grandeur de la France que celle de leur ambition personnelle.
Laurent Jacobelli
Secrétaire Général adjoint de Debout la France