L’Union européenne semble ne plus avoir de limites dans sa course frénétique à l’abolition des frontières. Après avoir ouvert grand les portes à 80 millions de turcs, exemptés de visas pour entrer dans l’espace Schengen, l’Union européenne s’apprête à commettre à nouveau l’irréparable avec le Kosovo!
Sans bien sûr consulter les peuples des Nations européennes, il a été décidé que ce pays des Balkans remplissait les conditions pour que 1,9 millions de Kosovares puissent se déplacer eux aussi sans visa!
Savent-ils, les fonctionnaires de Bruxelles, qu’au Kosovo, terre d’émigration, 31% de la population kosovare est au chômage, taux qui monte à 55% chez les jeunes? Savent-ils aussi que 30% de la population y vit sous le seuil de pauvreté. Supprimer les contrôles aux frontières va créer un véritable appel d’air pour cette populatio, qui viendra à n’en pas douter grossir les rangs des clandestins qui foulent chaque jour le sol des Nations de l’UE.
Les bureaucrates européens se sont-ils soucié un seul instant de la sécurité des citoyens vivant dans l’espace Schengen? Ils ne peuvent ignorer que le crime organisé a gangrené le Kosovo jusqu’au plus haut niveau de l’Etat : trafics d’armes, de drogue, et même trafics humains y prospèrent. Demain, les gangs mafieux circuleront librement avec la complicité coupable de Bruxelles, et viendront pratiquer leur terrible commerce sur notre territoire.
Pire encore. Le taux de djihadistes recrutés par Daesh au Kosovo est 8 fois supérieur à celui de la France, pourtant considérée comme le plus grand foyer de djihadistes de l’Union européenne. Supprimer les contrôles avec ce pays est une aberration, faisant courir un risque insensé aux peuples d’Europe.
Debout la France s’oppose à l’exemption de visas pour la Turquie et le Kosovo et réclame au contraire le contrôle systématique des frontières nationales, seule mesure de bon sens contre l’invasion migratoire et la lutte contre les trafics et le crime international.
Laurent Jacobelli
Secrétaire Général Adjoint de Debout La France