Ce 1er mars entre en vigueur dans l’agglomération toulousaine la Zone à Faible Emission (ZFE) qui exclut, dans un premier temps, les fourgons et fourgonnettes les plus polluants (classés Crit’Air 5 dès le 1er mars 2022 puis Crit’Air 4 à partir du 1er septembre 2022). Dans la métropole de Haute-Garonne, les restrictions de circulation seront ensuite étendues aux véhicules particuliers bénéficiant du même classement au 1er janvier 2023 puis à tous les véhicules classés Crit’Air 3 au 1er janvier 2024.
Mais d’autres villes ont malheureusement anticipé encore plus l’application de la mauvaise loi « Climat et Résilience » du gouvernement. Cette dernière a en effet instauré des « Zones à Faibles Émissions » (ZFE) pour toutes les communes appartenant à des métropoles de plus de 150.000 habitants. En clair, la plupart des véhicules qui composent le parc automobile actuel n’auront plus le droit de circuler dans ces communes à partir du 1er janvier 2025.
Cette loi impactera la mobilité quotidienne de la moitié des Français : en effet, d’après les chiffres publiés par le ministère de la Transition écologique et solidaire en 2020, on dénombre 16,3 millions de véhicules classés Crit’air 3, 4, 5 ou non classés, auxquels il faut ajouter les 9,6 millions de voitures diesel classées Crit’air 2, qui seront à leur tour exclues des centres-villes. Finalement, les restrictions de circulation dans les ZFE ne toucheraient pas moins de 25,9 millions de véhicules, soit environ 68% du parc roulant. De façon plus explicite, tous les véhicules diesels d’avant 2011 et les essences immatriculées avant 2006 seront bannis.
Debout la France s’insurge contre cette double soumission, à la fois aux directives de l’Union Européenne et à la désastreuse idéologie verdâtre. Ces ZFE vont exclure des métropoles nos concitoyens n’ayant pas les moyens d’acheter un nouveau véhicule neuf, très récent ou électrique.
Nous appelons à supprimer les restrictions de circulation liées à l’extension des Zones à Faibles Emissions et à combattre ces dispositions profondément anti-sociales, à mille lieux de la vraie écologie au service de tous les Français.
La lutte pour un meilleur environnement doit rassembler nos concitoyens et non les opposer ou restreindre leur liberté de circuler.