Le 27 mai dernier, le Ministre de la Santé Olivier Véran a précipitamment mis fin à l’autorisation d’utiliser l’hydroxychloroquine comme traitement du Covid19, en se basant sur une étude fausse.
En effet, publiée le 22 mai dans la célèbre revue scientifique britannique « The Lancet », cette étude anti-chloroquine a aussitôt suscité la controverse notamment concernant la véracité des données exploitées. Hier, trois de ses quatre auteurs ont fini par se rétracter, le coordinateur de l’étude allant même jusqu’à se déclarer « vraiment désolé » pour son imprudence quant aux données utilisées.
Je suis indigné qu’en pleine épidémie, le Ministre de la Santé ait bloqué dans la précipitation le traitement à base de chloroquine à partir d’une seule étude, qui était fausse ! Sa décision insensée relève soit d’une incompétence inacceptable au plus haut sommet de l’Etat, soit d’une influence motivée par des intérêts privés.
Il est impensable qu’un traitement bloqué par de faux résultats d’une fausse étude ne soit pas réautorisé dans les plus brefs délais. C’est pourquoi je demande à Olivier Véran de s’excuser publiquement et de démissionner. Le Gouvernement doit réautoriser d’urgence le traitement à base d’hydroxychloroquine contre le Covid19 : il doit faire le choix de soigner les patients plutôt que les laisser mourir, en faisant confiance aux médecins qui veulent prescrire l’hydroxychloroquine.
Enfin, plutôt que se baser sur des études incertaines qui se révèlent fausses, un Gouvernement de bonne foi et au service de l’intérêt général organiserait un test national du protocole préconisé par le Professeur Raoult, avec une méthode consensuelle et reconnue par la communauté scientifique, pour que soit tranchée l’efficacité incontestable de la chloroquine.
Nicolas Dupont-Aignan, Président de Debout La France, Député de l’Essonne.