Pendant qu’à l’Assemblée nationale, à Paris, les députés français discutent du projet de budget 2015 que s’apprête à approuver une majorité de plus en plus étriquée, les choses sérieuses se passent à Berlin et à Bruxelles. C’est là que se prennent désormais les décisions qui nous engagent.
A Berlin, où, la semaine passée, Michel Sapin et Emmanuel Macron ont vainement sollicité l’indulgence, la compréhension et la coopération de leurs collègues allemands.
A Bruxelles, François Hollande, aujourd’hui et demain, comparait devant ses pairs, les vingt-sept chefs de gouvernement de l’Union européenne, dans l’espoir, parfaitement illusoire, que ceux-ci intercèdent pour éviter à la France les sanctions dont la menace la Commission.
Le président de la République n’a pas encore compris, ou admis, que dans l’Union européenne telle qu’elle fonctionne, le Premier ministre britannique ne défend que les intérêts anglais, que la chancelière n’est soucieuse que des intérêts nationaux allemands, que c’est chacun pour soi et que la France ne saurait y compter sur l’appui, la solidarité ou la charité de ses partenaires.
Les traités et les conventions qui nous ligotent, la gestion calamiteuse de notre pays par ses gouvernants actuels et leurs prédécesseurs nous laissent désarmés devant les conséquences désastreuses que nous avions hélas prévues et annoncées. Le représentant de la France pose sur la scène internationale pour une figure inédite qui symbolise notre affaiblissement et notre humiliation : la statue du quémandeur.
La voie du redressement national passe par la dénonciation et la renégociation des traités qui ont aliéné notre souveraineté et détruit notre indépendance. C’est la voie qu’indique Debout la France, c’est la voie qu’impose le salut public.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
Dominique Jamet
Vice-Président de Debout la France