La rentrée scolaire ratée de Najat Vallaud-Belkacem

Si le délitement progressif de l’Ecole de la République est une réalité, la Ministre de l’Education nationale, qui tient aujourd’hui une conférence de presse sur le sujet, y aura particulièrement contribué en plongeant encore davantage le système français dans la médiocrité et le pédagogisme.

A côté de l’augmentation du coût des activités périscolaires pour les familles à cause de la réforme des rythmes scolaires, les nouvelles mesures qui rentreront en application sont aussi désastreuses qu’injustes.

La suppression des sections bilangues, la réduction des heures d’enseignement du français et la mise en place de cours interdisciplinaires portent un sérieux coup à la méritocratie républicaine.

L'interdisciplinarité, proposée comme une panacée à "l'ennui" qui accablerait les collégiens, se fera sur le dos des disciplines fondamentales dont plusieurs heures sont sacrifiées sur l'autel des gadgets pédagogiques.

Cette réforme favorise d’abord tous ceux qui disposent déjà d’un capital culturel ou dont les parents ont les moyens financiers de payer des cours particuliers ou de recourir au privé. Elle nivelle vers le bas tous les autres, et écrase les élèves les plus en difficulté.

Quelques jours avant la rentrée scolaire, les cadres de Debout la France débattront eux de leur vision de l'Education nationale lors de son Université d’été les 28 et 29 août prochains (CEC – 2 Rue Marc Sangnier, 91330 Yerres)

Nous invitons la Ministre de l’Education à venir écouter les nombreux intervenants comme Jean-Paul Mongin, Secrétaire général de SOS Education ou encore Jean-Louis Charlet, Président de SupAutonome, qui proposeront des mesures de bon sens pour redresser l’Ecole de la République.

A cette occasion, Jean-Pierre Chevènement livrera son regard d'ancien Ministre de l'Education. Nicolas Dupont-Aignan conclura la journée avec des propositions fortes sur l'instruction publique.