Ce mois de Septembre sera placé sous le signe de la vigilance sur le plan de la santé publique ; vigilance pour tout le monde et en particulier pour nos enfants qui subissent une propagande à l’école qui n’a pas vocation à remplacer les parents sur ce sujet.
La rentrée 2024-2025 étant faite, l’Etat va à nouveau reprendre sa campagne de vaccination contre le papillomavirus et utiliser encore la peur auprès de nos jeunes pour convaincre.
Vigilance aussi pour nos petits et les femmes enceintes concernant les traitements préventifs contre la bronchiolite : l’Assurance Maladie prend désormais en charge 2 traitements préventifs :
– un anticorps monoclonal : le BEYFORTUS ( Nirsevimab), de Sanofi Pasteur pour lequel la HAS , tout en donnant un avis favorable , conclut à « un service médical rendu faible » ; ce produit a été développé pour réduire la charge hospitalière des infections à VRS ( virus respiratoire syncytial ) .Coût : 401,80 euros.
– un vaccin disponible depuis septembre 2024 qui permet de protéger le nouveau-né en vaccinant la mère pendant le 8 ème mois de grossesse : ABRYSVO de chez PFIZER. Coût : 196,10 euros.
De plus, une nouvelle qui n’a pas fait grand bruit : l’EMA approuve un nouveau vaccin à ARN messager, contre le VRS cette fois, qui est donc le deuxième après le « vaccin » Covid. C’est MODERNA qui l’a annoncé le 23 aout 2024 et qui franchit donc une étape clé dans le développement de ces produits. Le mRESVIA est réservé (pour l’instant) aux personnes de plus de 60 ans. L’objectif dans un futur proche est de mettre au point un vaccin unique avec cette technique d’ARN messager contre plusieurs virus de l’hiver, grippe A et B, Sars Cov2 et VRS . Alors que les « vaccins » anti-Covid n’ont pas fini de faire parler d’eux avec le grand nombre d’effets secondaires qui se révèlent tous les jours, la prudence s’impose.
Et EUVABECO : vous connaissez ?
European Vaccination Beyond Covid19 : la vaccination en Europe au-delà de la pandémie Covid
Et donc la mise en place d’un contrôle numérique mondial ? Ce projet sur 30 mois (Janvier 2024-Juin 2026) vise à élaborer et à valider des plans de mise en œuvre pour améliorer les pratiques de vaccination des Etats membres de l’UE.
Il est sensé répondre au besoin crucial de rétablir la confiance dans les programmes de vaccination. Une étude en 2019 a exploré la faisabilité d’une Carte de Vaccination Européenne (CVE) pour renforcer la coopération contre les maladies évitables par la vaccination ; alors que cette étude progressait, est apparue la pandémie , incitant l’Union Européenne à introduire le certificat Covid numérique de l’UE dont plus de 2,3 milliards ont été émis , facilitant les déplacements sécurisés ( alors que l’on sait que le vaccin n’a pas été testé sur la transmission et n’évitait pas d’être malade).
EUVABECO lance actuellement depuis septembre 2024 des projets pilotes de CVE dans 5 pays européens : la Lettonie, la Grèce, la Belgique, l’Allemagne et le Portugal, en vue d’une généralisation dans tous les Etats membres à partir de 2026.
EUVABECO s’empresse de nous rassurer en affirmant que ce système « permettra aux individus de gérer, d’accéder, et de contrôler personnellement la diffusion de leurs données, avec un consentement explicite pour le partage des données …ils garderont un contrôle total sur leurs informations de santé tout en préservant l’intégrité et la confidentialité de leurs dossiers médicaux. » ; Seulement, il n’y aura pas que des données de vaccination, mais aussi des métadonnées téléchargeables (?) que l’on pourra partager avec un code QR : c’est là où notre curiosité est aiguisée.
Intégrée au système de certification numérique mondiale de l’OMS, la CVE avance de pair avec l’introduction de l’identité numérique européenne et de la monnaie numérique en Europe ?
Sachant avec quelle facilité l’Etat a déjà eu accès à nos données de vaccination (c’est l’ARS qui a vérifié si je m’étais conformée à l’obligation vaccinale avant de me suspendre), les citoyens peuvent être inquiets face à la menace d’un contrôle social accru .Comment se positionner pour faire face à cette nouvelle avancée vers un gouvernement mondial pour la santé ?
Bien sûr, pour l’instant, il s’agit d’une démarche volontaire de la part des citoyens et qui ne concerne que les vaccins, mais cela est amené à s’étendre vers des informations avec de multiples données personnelles ? sociales ? comportementales ?
Il semble que pour atteindre le même objectif – vacciner tout le monde, partout, tout au long de la vie- on assiste à un changement dans le discours qui était basé sur la peur et qui maintenant parait donner le pouvoir de décision au citoyen en lui montrant des bénéfices personnels.
Mais nous n’avons pas la mémoire courte : discriminations, amendes, isolement, exclusion de droits et services, tout cela est susceptible de revenir rapidement si nous ne sommes pas vigilants, avec un risque de non-retour.
Nicolas Dupont-Aignan a toujours défendu nos libertés et mis en garde contre cette société de vigilance et de contrôle. Cette CVE n’est peut-être pas un outil isolé mais une pièce d’un puzzle plus vaste, visant à instaurer un contrôle sur nos vies, déguisé en nécessité sanitaire ? LIBERTE
Qui entrainera forcément des discriminations envers ceux qui ne voudront pas se soumettre. EGALITE
Et des divisions supplémentaires dans notre société. FRATERNITE
Comptez sur notre vigilance pour s’opposer à ces éventuelles dérives d’un outil qui se veut de progrès pour notre santé.
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A16438