PARIS, 27 mars 2012 (AFP) – Nicolas Dupont-Aignan, candidat souverainiste à la présidentielle, a critiqué mardi la rémunération du patron de Publicis Maurice Lévy qui selon La Tribune va toucher cette année 16 millions d'euros de rémunération différée.
"Honte à lui !", a lancé à plusieurs reprises le candidat de Debout la République, interrogé sur le plateau de "Preuves par 3", une émission de Public Sénat et de l'AFP.
Comme on lui demandait si Maurice Lévy avait mérité cette rémunération, Nicolas Dupont-Aignan a répondu par un "non" lapidaire.
"Est-ce qu'il se rend compte un instant de ce qu'il est en train de faire", s'est-il interrogé, enchaînant: "Je ne crois, pas sinon il ne le ferait pas s'il était un homme sensé".
"Il devrait y renoncer et le partager entre tous les employés de sa société", a poursuivi Nicolas Dupont-Aignan, faisant valoir que "deux millions d'enfants sont élevés dans notre pays sous le seuil de pauvreté, un pays qui jette ses ouvriers et ses agriculteurs".
Selon le site internet La Tribune, Maurice Lévy va toucher cette année 16 millions d'euros de rémunération différée outre sa rémunération régulière.
Le groupe n'a pas confirmé le montant de ce salaire variable, mis de côté pour lui être versé en 2012, mais a affirmé dans un communiqué qu'il ne s'agissait ni d'un "parachute doré", ni "d'une indemnité de départ".