Le Royaume-Uni, pourtant libéré du joug fédéraliste européen par un Brexit voté, reste la projection “à dix ans” de notre avenir français. Mais cette libération n’est que théorique, très limitée, car ses dirigeants et son parlement restent extrêmement mondialistes, donc appliquent les règles de cette doxa.
Dès la fin des années 70, la Grande-Bretagne a été précurseure dans bon nombre de transformations profondes et déconcertantes du monde occidental : fermeture d’usines en masse et désindustrialisation, disparition ou vente des marques automobiles nationales à des étrangers, aux Allemands, Américains et Indiens (Rover, Mini, Land Rover, Jaguar …), atteintes à la mobilité par les ZFE et ce, très tôt (Londres dès 2008), ghettoïsation et communautarisme dans les métropoles avec, d’ailleurs, prise de pouvoir dans des mairies majeures.
Un récent article du Monde pointe le “diktat” de la reconnaissance faciale[1] au Royaume-Uni, maintenant pratiqué par la sphère privée et donc pas seulement étatique, dans les commerces, en l’occurrence.
En France, les Jeux olympiques ont ouvert la porte à ces usages, à la vidéosurveillance algorithmique[2].
Pratiques critiquées globalement ou spécifiquement en usage, entre autres, par la Quadrature du Cercle, même la CNIL[3], DEBOUT LA FRANCE a également dénoncé, très tôt[4] (février 2023), ces utilisations en incluant, dans son programme, une notion de moratoire sur la surveillance numérique et de toute forme de crédit social.
Ces risques existent aussi dans une surveillance omniprésente rendue possible par la technologie actuelle: le cauchemar de sociétés extrêmement répressives tels que les romans et œuvres cinématographiques dystopiques l’illustrent, est à notre porte, l’usage de l’IA permettant d’automatiser des analyses et des processus de décisions quasi-infaillibles sur les faits réels captés.
Il est donc fondamental de poser les bases d’un droit du numérique, de notre emploi des systèmes logiciels et robotiques, de l’anonymisation ou de notre aliénation ou pas à ces machines, et ce, sans discriminations sociales et dans un contexte national.
En effet, les règlements européens vont plutôt dans une non-régulation de ces procédés intrusifs et nous sommes également à l’aube d’une identité numérique centrale, de portefeuilles, d’une monnaie numérique de banque centrale, d’un vote électronique et de “passes” en tous genres (carbone, climatique, de ZFE, de consommation, d’expression même !), stade assez ultime d’un totalitarisme occidental.
Dans son programme, DEBOUT LA FRANCE a intégré ce risque et ce rejet du glissement vers un monde omni-surveillé.
La mesure 22 [5] du volet “Sciences, souveraineté industrielle et numérique” est très claire sur ce sujet :
- Lutter pour les libertés individuelles menacées par le numérique avec un moratoire sur l’exploitation des objets connectés, des formes de crédit social, et un droit à la non-traçabilité des individus, et ce, par les objets personnels ou ceux de la ville connectée.
- Rappeler qu’aucune raison sécuritaire, pandémique, climatique, ne doit astreindre l’individu à une surveillance omniprésente de ses faits et gestes. Une révision sous forme d’une loi constitutionnelle assurera cette interdiction de traçabilité sur le territoire français sans consentement libre, éclairé et enregistré.
Que ces tendances liberticides cessent, que nos parlements nationaux, que la France hors d’un cadre fédéral, se saisissent de ces sujets afin de protéger ses citoyens et d’assurer notre liberté.
[1]https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/01/12/londres-sous-le-diktat-de-la-reconnaissance-faciale_6493772_3234.html
[2] https://www.lefigaro.fr/actualite-france/apres-l-experimentation-durant-les-jo-la-videosurveillance-algorithmique-va-se-generaliser-20241002
[3] https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/videosurveillance-la-cnil-met-en-demeure-le-ministere-de-l-interieur_6937949.html
[4] https://www.debout-la-france.fr/actualite/videosurveillance-intelligente-et-automatisee-pour-les-jo-2024-bordee-ou-nouvelles-avancees-vers-un-monde-de-controle-permanent/
[5] https://www.debout-la-france.fr/projet/sciences-souverainete-industrielle/