Alors que le chômage continue de progresser dans notre pays, François Hollande a perdu l'occasion aujourd'hui, lors du conseil des ministres franco-allemand, de taper du poing sur la table face à Angela Merkel.
La chancelière allemande continue d'imposer à l’ensemble de l’Europe une rigueur généralisée qui mène le continent à la ruine, le modèle économique allemand n'étant pourtant pas généralisable à l'Europe entière. L’Allemagne dispose d’une excellente spécialisation industrielle et donc profite d’un euro fort qui pénalise notre économie et d’une déflation compétitive qu’elle a imposée sur les salaires au détriment de ses voisins européens.
La création d'un "Airbus de l'énergie" ou la "position commune" sur la taxe sur les transactions financières sont des décisions interétatiques que je soutiens mais qui ne fonctionneront que si les économies européennes retrouvent le chemin de la croissance. Face aux politiques de dévaluations compétitives réalisées par des pays comme l'Australie, qui a dévalué sa monnaie
de 31% par rapport à l'euro depuis août 2012, les Etats-Unis de 13%, l'Inde de 26%, ou encore le Japon de 47%, François Hollande doit défendre les intérêts de la France. Il doit au plus vite refuser la politique monétaire allemande et exiger de changer les règles du jeu de la monnaie unique.En mai 2014, les listes "Debout la France, ni système, ni extrêmes", incarneront ce changement en proposant aux Français des politiques libres et coordonnées en Europe, adaptées aux réalités de chaque économie et aux ambitions de chaque peuple.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République