L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime à environ 466 millions de personnes atteintes de déficiences auditives « handicapantes » dans le monde.
En France, c’est plus de 5 millions de personnes qui reconnaissent avoir au moins une déficience auditive. Parmi eux, c’est 600 000 malentendants qui portent un appareil auditif et plus de 300 000 ont une déficience auditive profonde ou totale.
Aujourd’hui, plus de 120 000 personnes utiliseraient la langue des signes.
Alors pourquoi ne pas reconnaitre la Langue des Signes Française (LSF) dans la constitution ?
En effet, la loi du 11 février 2005 a officiellement reconnu à son article 75 la LSF : « La langue des signes française est reconnue comme une langue à part entière. Tout élève concerné doit pouvoir recevoir un enseignement de la langue des signes française. […] Sa diffusion dans l’administration est
facilitée. ».
Pourtant, des personnes atteintes de surdité n’ont pas accès à l’éducation, au travail ou même à la culture en Langue des Signes Française.
La surdité est ainsi, comme tous les autres handicaps, confrontée à de nombreuses difficultés au sein de notre société. Entre autres :
- Les restrictions d’accès à l’emploi.
- Participation aux loisirs.
- L’isolement relationnel (surtout pour les femmes).
- Difficultés d’interactions
- Accès à l’éducation
Puisque ce handicap est totalement indépendant de l’âge et peut arriver à n’importe quel moment de la vie, il est essentiel d’inscrire officiellement la Langue des Signes Française dans la constitution afin de reconnaître chez chaque personne utilisant quotidiennement la LSF un citoyen comme un autre et permettrait de faciliter l’apprentissage de cette langue à l’école. Notamment en cette période où chacun porte un masque. Ce qui peut être une barrière supplémentaire à la compréhension et au bien-être des malentendants.
Pour les Présidentielles 2022, le handicap sera au cœur du programme de Nicolas DUPONT-AIGNAN.
Nicolas DUPONT-AIGNAN mettra toute son énergie pour la dignité des personnes en situation de handicap.
Debout la France met plus que jamais au cœur de son projet politique la dignité des personnes en situation de handicap.
Erick DAMAISIN Délégué national en charge des personnes en situation de handicap.