La CJUE a encore frappé et préféré le moins-disant social. Au lieu de lutter contre le dumping social, elle a préféré écarter la possibilité pour une personne publique (Etat ou collectivité publique) d’exiger un salaire minimal fixe pour les salariés d’un sous-traitant établi et exécutant les prestations dans un pays membre de l’Union Européenne autre que le sien.
Cette décision (CJUE 18 septembre 2014, affaire C-549/13) est une véritable aberration ! Elle incite à l’exploitation d’une main d’œuvre bon marché dans les pays de l’Est. Elle conforte ce libre-échange déloyal contre lequel nous devons lutter !
Cet arrêt de justice sera dévastateur pour le secteur du BTP. Nos petites et moyennes entreprises ne seront pas concurrentielles face à des entrepreneurs peu scrupuleux qui sous-traiteront la fabrication de fenêtres ou de charpentes pour un prix modique.
Notre pays doit catégoriquement refuser de respecter cette décision de justice contraire à notre modèle social. Les juges européens marchent sur la tête, et il est de notre responsabilité de leur faire comprendre.
La France doit retrouver la maîtrise de ses lois, de son budget, de sa monnaie et de ses frontières. Seul un protectionnisme intelligent sauvera notre économie.
Fidèlement,
Maxime Thiébaut
Délégué national à la Génération de la Reconquête (Debout la République)
Secrétaire départemental DLR de Saône-et-Loire