La Cour des comptes, dans son rapport sur les transports ferroviaires de la région rendu public aujourd’hui , révèle que les objectifs de ponctualité et de fréquence des RER et de la plupart des trains du réseau transilien sont de moins en moins respectés.
Face, selon elle, « à une situation à la limite de la rupture » dans les transports en commun, « priorité absolue » doit être donnée à la rénovation des installations existantes, quitte à différer la création de nouvelles lignes prévue dans le cadre du « plan de transports du Grand Paris ».
Elle invite ainsi l’Etat à « une sélection rigoureuse » entre les projets du Grand Paris et les autres opérations « coûteuses » prévues en France.
Bref, la Cour des Comptes préconise mot pour mot l’application de notre programme pour l’Ile-de-France aux dernières élections régionales.
Depuis des années, nous n’avons cessé de tirer la sonnette d’alarme sur les conditions de transports des usagers franciliens.
Ils subissent depuis trop longtemps retards, perturbations et suppressions de trains, notamment aux heures de pointes, tout cela lié à un manque d’investissements.
Nous avons proposé avec Jean-Claude Delarue, Président de SOS Usagers, d’améliorer les transports existants plutôt que de se lancer dans un nouveau métro qui n’arrivera qu’en 2040.
La démagogie l’a pourtant emporté. Il est encore temps de rectifier le tir pour les élus franciliens afin de mettre le paquet sur l’existant.
Avec un tiers seulement des 30 milliards d’euros du métro du Grand Paris, nous pouvons rénover en priorité tous les RER (climatisation et vidéo-protection des rames), multiplier les lignes de bus propres banlieue-banlieue et garantir une meilleure accessibilité aux personnes à mobilité réduite.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France