A quelques semaines de la rentrée scolaire, le débat politique ressemble de plus en plus à celui d'une cour de récréation d'école maternelle . Le signe distinctif en est le rejet de la responsabilité vers l'autre sur l'air du « ce n'est pas moi , c'est lui ».
Cette attitude immature laisse les Français dans le plus grand désarroi car ce sont eux qui vont encore redoubler d' une classe dans l'insécurité, l'austérité et autres phénomènes d'une crise qui ne puise ses racines que dans la carence du personnel politique à faire montre d'une volonté et de mesures adaptées. Pourtant les mêmes qui inlassablement se dénoncent mutuellement , vont bientôt réapparaitre sur nos écrans. Inoxydables dans l'usage de la méthode Coué , ils ont aussi à leur disposition la possibilité de reporter la faute sur le modèle Européen qu'ils ont conjointement mis en place depuis plusieurs années .Cela s'appelle prend la forme d'un aveu qui devrait les appeler à tirer les conséquences de leurs échecs , en démissionnant immédiatement, quitte à perdre quelques petits avantages matériels mais qui ferait la démonstration d'un minimum d'éthique et de décence.
Il faudrait que la fin de la récréation sonne assez vite ce qui permettrait d'ores et déjà de préparer l'heure tant attendue de… leurs sorties.
Thierry Giorgio
Membre du Bureau national de DLR
Délégué national à la Justice rendue au nom du Peuple