C’est en 1977 qu’Alain PEYREFITTE qui venait d’entrer à l’Académie Française fut nommé Garde des Sceaux du Gouvernement de Raymond BARRE.
Dans son ouvrage « La France en désarroi » (1993) Alain PEYREFITTE affirme :
1/ « Les Français rêvent de juges plus justes et indépendants. Ils sont convaincus d’avoir des juges asservis , dociles au pouvoir en place, préoccupés de leur carrière, avides d’honneurs et de décorations. »
Il poursuit :
2/ « Il est faux que seul s’accroisse le sentiment d’insécurité. S’il s’accroit, c’est précisément parce que l’insécurité s’est accrue dans des proportions jamais vues. »
Pour compléter la première citation, rappelons les paroles ironiques de François MITTERAND :
« Le Chef de l’Etat nomme le Conseil Supérieur de la Magistrature et celui-ci les magistrats, inutile de faire un dessin »« ( 22 avril 1981 ).
Pour préciser la seconde citation, il suffit de se reporter aux propos de Monsieur DUPOND MORETTI Garde des Sceaux sur Europe1 le 1er septembre 2020 « ….développe le ” sentiment d’insécurité” …. »
Un sondage de février 1977 de la SOFRES indiquait que 84% des Français jugeaient la Justice trop clémente (Déjà !).
« J’ai la mémoire qui flanche, je ne me souviens plus très bien » chantait la regrettée Jeanne MOREAU.
Ces paroles, les bonimenteurs d’aujourd’hui, incompétents laxistes d’hier, et ceux qui leur ont succédés, peuvent les reprendre en coeur.
Avec le fanatisme religieux, l’insécurité s’est accrue et les forces de l’ordre ne sont pas soutenues comme il conviendrait ; pire elles sont accusées (toujours par la même frange de la population) de violences policières (alors que dans l’immense majorité des cas il s’agit de légitime défense), de contrôle au facies (alors que dans de nombreux quartiers le « facies » est le même ! )
Nicolas DUPONT AIGNAN ne cesse depuis de très nombreuses années d’alerter, mais surtout de proposer des solutions pour enrayer cette dramatique montée de l’insécurité à commencer notamment par :
– le rétablissement du droit du sang,
– le rétablissement des frontières,
– la fin des naturalisations trop souples,
– le rétablissement d’un service militaire de trois mois minimum,
– l’expulsion des délinquants étrangers.
A DEBOUT LA FRANCE avec Nicolas DUPONT AIGNAN nous voulons que :
– les actes remplacent les paroles,
– les peines sévères remplacent les marches blanches et les bouquets de fleurs,
– les actions préventives remplacent les médailles posthumes.
Et ce ne sont pas les assauts des studios de médias complaisants, ni les avalanches de pseudo-décisions qui sauveront le « soldat MACRON ».
Le compte n’y est pas et c’est pour cela qu’il sera battu.
François KOHN
Délégué National à la Justice