Ainsi donc l'actuel Président de la Commission Européenne, qui fut dans le passé chef de l'exécutif d'un parasite fiscal, a révélé sa vraie nature ainsi que celle de l'entité qu'il dirige.
Jean-Claude Juncker a déclaré (Politis.fr 29/01/2015 Michel SOUDAIS) : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »
C'est donc bien une dictature qui est en place, qui asservit les peuples contre leur volonté démocratique exprimée à travers des élections libres, régulières et constitutionnelles.
Cette simple phrase prononcée par le plus haut dirigeant de la Commission Européenne en relation avec les résultats de la récente élection en Grèce justifie d'exiger immédiatement sa démission
Comment en effet conserver à la tête de la principale institution européenne quelqu'un qui, venant d'un État toujours placé sous influence, a complètement perdu de vue l'objectif premier de l'union ? : favoriser le maintien de la paix, éviter le retour des carnages sur le Vieux Continent
Voudrait-il pousser les Grecs, et ultérieurement les Espagnols, les Portugais, les Italiens et même les Français à des actes ou à des prises de positions radicales qu'il ne s'y prendrait pas autrement.
De plus nous ne pouvons imaginer que le Président de la Commission a pris cette décision seul. Nécessairement avant de se prononcer de la sorte, il aura obtenu l'accord (ou l'injonction) de l'Allemagne et des pays de l'ancienne zone mark, de la Pologne de Monsieur Donald Tusk dont on rappelle que le pays s'était empressé d'acheter des avions de chasse F16 Américains au lendemain du versement par l'union européenne d'une "surprime de bienvenue" de 1 milliard d'euros.
Bien évidemment aussi, la planète finance n'est pas étrangère à cette saillie.
Sans pour autant remettre en cause la nécessité des réformes structurelles importante en France, ni oublier les causes de la crise grecque (laxisme généralisé dans le pays, absence de système fiscal, corruption, "aveuglement" volontaire des banques créancières sur la véracité des comptes publics, …), la France doit aujourd'hui condamner le plus fermement possible la déclaration de guerre du Président de la Commission aux États souverains et exiger sa démission ou le démettre.
Ce faisant elle rappellera au Monde que la patrie des Droits de l'Homme se dressera toujours contre ceux qui veulent l'asservir.
Patrick Mignon
Membre du Bureau national