Le 6 février était la journée internationale contre les mutilations faites aux femmes.
L’occasion de revenir sur cette pratique courante dans 30 pays d’Afrique et du Moyen-Orient.
230 millions de filles et de femmes en vie aujourd’hui ont été victimes d’excision dans le monde.
Cette pratique dont les causes sont très anciennes dans certaines traditions entraine des conséquences désastreuses sur la vie de ces femmes tant sur le plan physique que psychologique.
En France, 60 000 femmes excisées vivent actuellement en France et l’on estime que 3 adolescentes sur 10 sont Originaires de ces pays à « risque »
Ces actes sont interdits en France et des peines de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amendes peuvent être prononcées et alourdies à 20 ans de réclusion criminelle lorsque la mutilation est commise sur une mineure.
Cette loi s’applique à tous les enfants vivant sur le territoire français, quel que soit leur nationalité.
Dans la majorité des cas ces mutilations sont pratiquées lors de séjour de ces jeunes filles dans le pays d’origine de leurs parents.
Toutefois, ces mutilations sont illégalement pratiquées dans nos services hospitaliers au motif que « le travail est bien fait et permet de faire une reconstruction des années plus tard » (sans doute pris en charge par la sécurité sociale)
Il est plus que temps que les services de l’état prennent à bras le corps cette question pour mettre fin à cette pratique barbare dans nos hôpitaux.
DEBOUT LA France se tient et se tiendra toujours au côté des femmes pour faire respecter leur droit et leur intégrité.