En cette Journée internationale des droits des femmes, Debout la France et Nicolas Dupont-Aignan réaffirment leur combat en faveur de l’égalité réelle entre les Françaises et les Français, avec des propositions de bon sens.
Si nous saluons la prise de conscience progressive de la nécessité d’agir, nous alertons sur un véritable recul de la place de la femme dans notre société. Les agressions sexuelles et harcèlements à l‘encontre des femmes ne cessent de s’accroître, les droits des femmes régressent dangereusement (voile islamique, excision, etc.) à cause du développement du communautarisme, l’image de la femme est rabaissée à celle d’un objet dans une société de consommation de plus en plus rétrograde.
Pour faire progresser la cause de l’égalité entre les femmes et les hommes, il faut une véritable volonté politique, dont a fait preuve Nicolas Dupont-Aignan avec des actions simples et efficaces. Dans sa ville de Yerres, NDA a créé, lorsqu’il en était Maire, des hébergements d’urgence pour les victimes de violences conjugales. Ce dispositif inédit a permis de sauver des centaines de femmes et enfants d’un quotidien insoutenable.
Debout la France considère que l’égalité entre les sexes doit devenir une véritable cause nationale et propose un plan ambitieux pour gagner ce combat :
A. Egalité dans l’entreprise et conciliation vie privée/vie professionnelle
1. Imposer une stricte égalité salariale en entreprise.
2. Mettre en place un droit à la formation suite à un congé maternité ou congé parental pour faciliter les évolutions professionnelles. Garantir la protection de leur poste et leur retour. Assurer la prise en charge du congé maternité y compris pour les temps partiels subis.
3. Ouvrir 200 000 places de crèches en cinq ans pour faciliter la vie professionnelle des familles.
4. Instaurer un service national civique et militaire mixte (femmes et hommes ensemble) de trois mois, au cours duquel les jeunes auront droit à un passage du permis de conduire.
B. Egalité devant la retraite
5. Annuler définitivement la réforme des retraites prévue par Emmanuel Macron, qui pénalise les femmes et les familles.
6. Améliorer la protection des conjointes de commerçants, artisans et agriculteurs qui ont œuvré à l’activité de leur conjoint en validant plus souplement leurs trimestres de cotisation vieillesse pour les femmes d’artisans, de commerçants et d’agriculteurs.
7. Rétablir la demi-part fiscale des veuves
C. Meilleure prise en compte des besoins en termes de santé
8. Infléchir la politique de santé publique afin que l’offre de soins spécifiques aux femmes (gynécologie, maternité, accès à l’IVG, fréquence des tests de dépistage et de contrôle…) soit correctement assurée.
9. Favoriser les campagnes d’information sur la contraception réalisées par le Planning familial, y compris auprès des jeunes au lycée
D. Lutte contre les violences physiques et psychologiques faites aux femmes
10. Libérer les femmes des « prisons textiles » dans les universités, les hôpitaux et les entreprises par le bannissement de tous signes d’appartenance religieuse dans ces lieux comme cela a été fait à l’école.
11. Créer un centre d’hébergement d’urgence (par intercommunalité) pour répondre à la détresse des femmes victimes de violences, à l’image de l’action réussie de la Ville d’Yerres qui a mis à disposition sept logements gérés par l’Association LEA.
12. Mettre à disposition un nombre suffisant de téléphones « touche grand danger », pour qu’il n’y ait plus de femmes qui meurent sous les coups (149 en 2019 !).
13. Renforcer les sanctions contre les propos et images misogynes allant jusqu’à l’appel à la violence, notamment dans les chansons.
14. Mettre en place un vrai plan de lutte contre le harcèlement, notamment dans la rue, avec la création d’une amende spécifique dissuasive en plus des peines de prison.
15. Mettre en place des peines planchers d’une implacable sévérité envers les auteurs de violences faites aux femmes, en particulier les violences conjugales.
16. Aider les femmes victimes des réseaux de prostitution à retrouver leur liberté (aide aux associations, lutte contre les trafics, etc.).
17. Renforcer les sanctions prévues contre les impayées de pension alimentaire, dont les femmes sont les principales victimes.
Cécile Bayle de Jessé
Marie-Pierre Amilhau
Valérie Caudron
Véronique Delicourt
Maggy Girerd
Claudine Kauffmann
Christine Tavernier
Véronique Loir
Dominique Mahé
Nadine Nicolas
Véronique Pagand
Carole Pelisson
Marie-Dominique Salducci