En dépit de l’opposition du Gouvernement et de sa minorité à l’Assemblée nationale, la proposition de loi portant abrogation de l’obligation vaccinale contre la covid‑19, pour tous les professionnels concernés, a été adoptée par 157 voix contre 137 !
Ce débat a été l’occasion pour Nicolas DUPONT-AIGNAN de revenir sur deux années de crise sanitaire ponctuées d’atteintes aux libertés les plus fondamentales, de dénis de démocratie, de saccage de l’hôpital public, de discrimination selon le statut vaccinal, d’exacerbation des tensions entre Français vaccinés et non-vaccinés, de violation du droit à disposer de son propre corps, de mensonges, manipulations et désinformations… pour des motifs spécieux sur fondement d’arguments prétendument scientifiques.
La vérité est pourtant bien là et nul ne peut désormais y échapper : rapports, études, enquêtes, révélations, aveux, tout démontre aujourd’hui que les « suspendus » avaient bien raison d’alerter les Français sur les dangers d’une injection à ARN messager qui n’en est encore qu’au stade de l’expérimentation.
Tel était le sens de l’intervention de Nicolas DUPONT-AIGNAN, ce matin, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, qui après des mois de combat, a contribué à cette victoire. Victoire cependant partielle du fait de l’absence regrettable, lors des débats, du sujet de l’indemnisation des personnels suspendus ainsi que de la prise en compte de leurs trimestres de cotisation retraite perdus.
Cette belle victoire ne doit pas, enfin, éclipser l’impérieuse nécessité de faire toute la lumière sur les effets secondaires graves de ces injections anti-Covid. C’est pourquoi le Député de la 8e circonscription de l’Essonne et Président de Debout la France réitère sa demande d’une commission d’enquête parlementaire sur les effets secondaires.
Texte intégral de l’intervention de Nicolas DUPONT-AIGNAN
Madame la Présidente,
Monsieur le Ministre,
Mes chers Collègues,
Il aura fallu près de deux ans pour mettre fin à l’une des plus indignes décisions gouvernementales : la suspension des personnels soignants de notre pays.
Votre proposition de loi aura sans doute contribué à accélérer la décision du Gouvernement qui, par décret du 2 mai dernier, a enfin levé l’obligation vaccinale contre la Covid 19.
Je veux tout d’abord rendre hommage à l’incroyable courage de ces infirmiers, aides-soignants, médecins, mais aussi pompiers et militaires, qui ont sacrifié leur situation personnelle, et accepté d’être les boucs émissaires faciles d’une propagande mensongère, pour tout simplement avoir refusé de devenir des cobayes.
Loin d’être hostiles à la « science », comme ils ont été caricaturés, ils ont au contraire conservé leur liberté de penser, leur sens critique et donc leur esprit scientifique.
L’humiliation suprême aura été de nier leur existence professionnelle en les suspendant pour en faire des citoyens fantômes. N’étant pas licenciés, ils ne pouvaient prétendre ni aux indemnités chômage, ni au RSA. Certains, ne l’oublions jamais, se donnèrent la mort !
N’oublions jamais aussi, la grande solidarité de millions de Français qui ont aidé ces soignants et ces pompiers, notamment par des caisses de solidarité.
Mais au-delà de cet acharnement sur une catégorie de nos concitoyens, cette suspension était d’autant plus absurde qu’elle a un peu plus, comme vous l’avez très bien expliqué dans votre exposé des motifs, et je n’y reviendrai pas, désorganisé notre système de santé.
Pour justifier l’inacceptable, le Gouvernement a toujours sous-estimé le nombre d’agents concernés, oubliant les nombreux professionnels en arrêt maladie, ou ceux partis en retraite anticipée ou ayant décidé d’exercer dans d’autres pays.
Alors que nos établissements de santé sont déjà en sous-effectif, vous les avez sabotés un peu plus en les privant de personnels dévoués, qui avaient donné le meilleur d’eux-mêmes au début de la crise sanitaire.
L’incohérence suprême a été de faire travailler des agents vaccinés mais positifs, plutôt que d’accepter des non-vaccinés négatifs !
Pire encore ! Des pompiers non-vaccinés de pays voisins sont venus lutter contre nos feux de forêts, alors que certains de nos pompiers suspendus se morfondaient chez eux.
Alors que la plupart des autres pays d’Europe, et même les Etats-Unis, sont très vite revenus sur cette suspension honteuse et contre-productive, votre Gouvernement a préféré s’arc-bouter sur des contre-vérités plutôt que de reconnaître sa faute.
La suspension prolongée des soignants non-vaccinés n’est que la partie visible de l’iceberg des mensonges, de la propagande et de la manipulation d’Emmanuel Macron et de ses ministres successifs durant la crise Covid.
Mensonge tout d’abord sur l’efficacité du vaccin Covid sur la transmission du virus.
On se souvient du discours présidentiel de juillet 2021, selon lequel un vacciné divisait par 12 son pouvoir de contamination.
Et pourtant, dès 2021, la HAS, la FDA américaine, le New England Journal of Medicin, le professeur Delfraissy, des études israéliennes… remettaient en cause l’efficacité du vaccin sur la transmission du virus.
Le 10 octobre 2022, le coup de grâce était donné sur la propagande « tous vaccinés, tous protégés » par Janine Small chargée de la communication de Pfizer, qui admettait devant une Commission du Parlement européen, que l’efficacité du vaccin sur la transmission n’avait jamais été évaluée avant sa mise sur le marché !
L’obligation vaccinale pour les soignants n’avait donc plus aucune justification scientifique.
Mensonge ensuite sur la soi-disant inefficacité des solutions alternatives à la vaccination.
Aujourd’hui, de très nombreuses études révèlent qu’un médicament comme l’ivermectine, cet antiparasitaire utilisé dans de nombreux pays à travers le monde et notamment en Inde, a des résultats très encourageants. Tout récemment, l’étude clinique en double aveugle de l’entreprise Montpelliéraine MedinCell révèle une réduction de 72% des infections Covid 19. Des dizaines d’autres études internationales, que vous pouvez retrouver sur le site C19ivm.org, confirment cette efficacité.
De même, le professeur Raoult, traîné dans la boue par une fausse étude du Lancet et des médecins de plateaux télé aux nombreux conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique, a publié tout récemment une nouvelle étude à la méthodologie constatée par huissier, prouvant, à partir de l’examen de 30.000 patients, l’efficacité du traitement azithromycine et hydroxychloroquine.
3e mensonge, enfin, sur les effets secondaires des vaccins Covid 19.
Le Ministre fédéral allemand de la santé, Karl Lauterbach, a reconnu le 12 mars 2023 dans une émission de la ZTE, qu’il avait eu tort de sous-estimer les effets secondaires graves des vaccins ARN, qu’il estime à 1 injection sur 10.000, ce qui est considérable !
Il ajoute, et je vous invite à regarder cette vidéo, que compte tenu de la phase 3 expérimentale, les contrats négociés en toute opacité par la Commission européenne exonèrent les fabricants de toute responsabilité et qu’il revient désormais au Landers allemands et à l’État allemand, d’indemniser les victimes des injections !
Pourquoi ce vrai débat dans les médias allemands et l’omerta la plus totale en France ?
Il suffit d’aller sur le site EudraVigilance ou sur celui de l’ANSM pour comprendre la gravité du phénomène.
Tous les pays à fort taux de vaccination ont connu un excédent de mortalité en 2022 et il suffirait, notamment pour les plus jeunes, de publier le statut vaccinal des décès subis ou des AVC, pour savoir si le vaccin Covid a une part de responsabilité ou non.
Pourquoi votre Gouvernement le refuse-t-il ?
Heureusement, des personnalités médicales libres comme Alexandra Henrion-Caude dans son livre « Les apprentis sorciers », ont le courage de révéler les graves dangers de la technologie ARN messager.
Enfin, pour conclure, il va de soi que cette proposition de loi doit être votée, mais qu’elle ne suffit pas, car tous ces personnels qui ont été rayés de la carte méritent d’être indemnisés, pour le préjudice considérable qu’ils ont subi. De même, ils méritent de récupérer leurs trimestres de retraite perdus depuis le 15 septembre 2021 et je regrette que cette proposition de loi n’en parle pas. C’est une question de principe, de justice et d’honneur !