Nicolas Sarkozy a promis hier, sur le plateau de France 2, de diviser par deux l’immigration légale pour la limiter à environ 100 000 étrangers par an entrant en France. Il devient désormais une habitude pour le président-candidat de jouer le rôle de son propre opposant et de promettre le contraire de ce qu’il a fait pendant cinq ans à la tête de l’Etat.
Car celui qui fut le chantre de « l’immigration choisie », permettant l’entrée sur le territoire français de près de 200 000 étrangers légaux par an, fait désormais semblant de découvrir que la logique sans-frontiériste ne fait en réalité que permettre le nivellement économique et social par le bas, complique l’intégration des Français « récents », et favorise le racisme et la xénophobie dans notre pays.
Il faudra donc que le président-candidat nous explique par quel coup de baguette magique il entend diviser par deux l’immigration légale alors que les effectifs de police sont sabrés et qu’il se refuse toujours à mettre en place un contrôle aux frontières de la France.
Le rétablissement des frontières nationales afin de réduire de 50% le nombre d’immigrants (hors étudiant) comme je le propose est, en effet, la seule solution pour ne plus subir la mondialisation inhumaine qui tire le niveau social vers le bas.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne et candidat à la présidence de la République
Immigration: Sarkozy "meilleur opposant" à lui-même, selon Dupont-Aignan
PARIS, 7 mars 2012 (AFP) – Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la République à la présidentielle, a estimé mercredi que Nicolas Sarkozy, sur le sujet de l'immigration, se comportait en "meilleur opposant" à lui-même, promettant "le contraire" de ce qu'il a fait pendant son quinquennat.
Dans un communiqué intitulé "Immigration: Sarkozy est lui-même son meilleur opposant", le député de l'Essonne évoque l'engagement du président candidat à "diviser par deux l'immigration légale".
"Il devient désormais une habitude pour le président candidat de jouer le rôle de son propre opposant et de promettre le contraire de ce qu'il a fait pendant cinq ans à la tête de l'Etat", écrit M. Dupont-Aignan.
"Car", dit-il, "celui qui fut le chantre de +l'immigration choisie+, permettant l'entrée sur le territoire français de près de 200.000 étrangers légaux par an, fait désormais semblant de découvrir que la logique sans-frontiériste ne fait en réalité que permettre le nivellement économique et social par le bas, complique l'intégration des Français +récents+, et favorise le racisme et la xénophobie dans notre pays".
"Il faudra donc", ajoute le député, "que le président-candidat nous explique par quel coup de baguette magique il entend diviser par deux l'immigration légale alors que les effectifs de police sont sabrés et qu'il se refuse toujours à mettre en place un contrôle aux frontières de la France".