Henri Guaino a regretté ce matin sur France 2 l’absence “d’une sensibilité gaulliste” au sein des Républicains.
Je partage le même constat. Personne ne peut s’arroger le monopole du gaullisme, mais force est de constater que les Républicains ont aujourd’hui liquidé l’héritage gaulliste.
J’ai d’ailleurs rompu avec l’UMP en 2007, lorsque Nicolas Sarkozy avait annoncé son intention de faire ratifier par le Parlement un prétendu « mini-traité » qui n’était autre en réalité qu’une copie conforme de la Constitution européenne rejetée deux ans plus tôt par le suffrage universel.
Le gaullisme incarne avant toute chose le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes !
Dans son discours au Conseil national de samedi dernier, Henri Guaino s’est livré à véritable réquisitoire que j’aurais pu signer contre la succession d’abandons de son parti.
La France n’a plus la maîtrise de ses lois, de son budget, de ses frontières et de sa monnaie. C’est une réalité.
De nombreux cadres et militants du mouvement des Républicains nous rejoignent d’ailleurs en ce moment.
Debout la France incarne cet idéal gaulliste avec l’ambition de rendre à la politique son intégrité, à la République sa dignité, à la France son indépendance.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France