Le tourisme en France a souffert et souffre encore des conséquences de l’épidémie du Covid 19.
Certes, certains dégâts liés au manque de touristes étrangers ont pu être limités par un report sur notre territoire métropolitain de la clientèle française mais nombre de professionnels sont loin d’avoir compensé leurs pertes ets se trouvent dans de grandes difficultés.
Mais certaines Françaises et certains Français n’ont pas eu cette opportunité, il s’agit de nos concitoyens d’outre-mer. En effet, la situation sanitaire dans ses territoires était préoccupante, les vacanciers métropolitains n’ont pu se rendre dans ces joyaux ultra-marins de notre pays. Par exemple, le monde du tourisme antillais, qui représente une très grosse part des revenus de la Guadeloupe et la Martinique fait face maintenant à une crise sans précédent.
Et voilà, alors qu’un frémissement positif est constaté, que madame Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique s’exprime dimanche dernier dans le JDD et annonce plusieurs mesures. Parmi celles-ci, un projet de loi visant, entre autres choses, à encadrer ou tout simplement interdire des publicités télévisées promouvant l’archipel guadeloupéen. La raison évoquée étant le temps de trajet en avion entre la métropole et nos caraïbes, trop long et trop gourmand en énergie fossile, selon elle.
Interdire la promotion de ces destinations, c’est inadmissible ! L’égalité entre tous les Français doit être de mise, même si l’on doit pour cela avoir vis-à-vis de certains une bienveillance particulière. Aucune raison que la Guadeloupe ou la Martinique ne soient pas logées promotionnellement à la même enseigne que la Bretagne ou l’Auvergne.
Espérons que la raison l’emportera et que madame la Ministre reviendra sur cette idée inepte. Debout la France sera toujours vigilant sur l’égalité entre tous les Français qu’ils soient de Métropole ou d’outre-mer.
Michel Colas
Délégué National au tourisme