La grippe : tout le monde connait ; chaque année on en parle ; chaque année, on parle du vaccin à faire en fin d’année mais ça s’arrête là …
On ne parle jamais des décès dus à la grippe, qui peuvent être, selon les années très nombreux ! Ni de l’efficacité loin d’être à 100 % du vaccin selon les années.
Cette année, qu’en est-il ?
Pour être sur le terrain cet hiver, je peux assurer que je n’ai jamais vu une telle ampleur tant dans le nombre que dans l’intensité et même la durée.
Mais aussi je n’ai jamais vu autant de jeunes et d’enfants atteints : plus de 40 ° de fièvre et des signes très intenses.
Je n’ai jamais vu non plus une telle diversité de symptômes ; d’habitude la grippe c’est : fièvre, frissons, courbatures, mal de tête, toux ; mais cette année, on voit aussi beaucoup de maux de gorge empêchant toute déglutition, des signes intestinaux, des vertiges et même des malaises inauguraux avec perte de connaissance.
Cette épidémie cette année est donc exceptionnelle : 7,3 % des décès en France en Janvier 2025 sont dus à la grippe ; c’est presque 2 fois plus qu’en 2023 ! Chiffre déjà énorme.
Mais aussi 1 patient sur 20 est hospitalisé un record absolu …
Attendons les chiffres définitifs pour comparer avec ceux du Covid.
Tout est exceptionnel cette année :
- Sévérité « Nos indicateurs, que ce soit à l’hôpital ou en termes de décès, montrent clairement la sévérité de l’épidémie de grippe cette année », note Sibylle Bernard-Stoecklin épidémiologiste à SPF. Cela pourrait se traduire par une surmortalité supérieure aux 9 000 -10 000 morts qu’une épidémie cause en moyenne chaque année ». Le nombre de décès au cours de la 2éme semaine de 2025 a été de 611, un nombre jamais atteint depuis la mise en place de la surveillance, nous dit SPF.
- Circulation de 3 virus grippaux en même temps
« La situation est vraiment atypique cette année, avec la circulation conjointe de trois virus. Mais d’un point de vue virologique, nous n’avons pour le moment pas d’éléments qui permettraient de dire que ces souches sont plus virulentes que les années précédentes », précise Mme Bernard-Stoecklin.
Les virus de la grippe qui circulent le plus cette saison sont le A(H1N1) qui se manifeste chez les 25 -55 ans ; Leur système immunitaire n’a pas eu comme première exposition à la grippe le virus H1N1 mais le H3N2, à la différence des personnes les plus âgées qui, elles, ont côtoyé le H1N1 dans leurs jeunes années et en ont gardé une mémoire immunitaire protectrice. (Tiens, on parle de mémoire immunitaire protectrice alors que pendant le Covid, il fallait obligatoirement vacciner même les personnes immunisées ?! ), le A(H3N2) et les virus du type B qui ont la particularité de toucher plutôt des personnes jeunes de 5 à 15 ans.
- Mise sous pression des hôpitaux : alors que des lits sont régulièrement fermés chaque année, Jeudi 9 janvier, le ministère de la santé faisait état de 87 établissements hospitaliers sous haute tension, autant d’hôpitaux ayant déclenché un « plan blanc ». Face à l’afflux de patients, ils peuvent ainsi se réorganiser en déprogrammant certaines opérations, ou encore rappeler des soignants en congés ; les cas les plus graves ont embolisé les hôpitaux…Mais comme tous les ans à cette époque !
– Efficacité modérée ou faible des vaccins :
Les études des vaccins contre la grippe cette année indiquent une « efficacité modérée » ou « faible » de la vaccination : 46 % pour tous les groupes à risque ciblés par la vaccination, 62 % chez les personnes de moins de 65 ans à risque et seulement 31 % chez les 65 ans et plus. Santé publique France indique d’ailleurs que « compte tenu de la faible efficacité, le lavage des mains, l’aération des pièces et le port du masque en cas de symptômes sont donc des gestes de saison à ré-adopter au plus vite. »
Il y a un point essentiel qu’on nous martèle comme pour le Covid sans preuve : les personnes vaccinées qui sont infectées présenteraient des formes de grippes plus courtes et moins fortes, avec moins de complications et moins d’hospitalisations. La vaccination serait donc recommandée et prise en charge à 100 % par l’assurance maladie pour les 65 ans et plus, les adultes et enfants à partir de 6 mois souffrant de certaines maladies chroniques (maladies respiratoires chroniques, insuffisance cardiaque…) ou d’obésité, les femmes enceintes ( !! ) et les professionnels de santé. Depuis l’hiver dernier, la vaccination peut également être proposée à tous les enfants de 2 à 17 ans, y compris ceux qui n’ont pas de comorbidités.
Si cette inefficacité se confirme, elle pourrait expliquer en partie l’intensité de
l’épidémie. Mais il ne faudrait pas en déduire que la vaccination est inutile ! « C’est un outil de santé publique indispensable et puissant pour limiter les dégâts »,souligne le professeur Jean-Daniel Lelièvre, immunologiste (Inserm),
spécialiste de la vaccination auprès de la Haute Autorité de santé (HAS).Discours identique à celui du Covid , mais plus honnête, car avec la grippe , on ne nous dit pas « tous vaccinés, tous protégés ».
- « Il se peut que les souches aient légèrement varié entre le moment de la fabrication des vaccins et le début de l’hiver dans l’hémisphère nord. Cela peut avoir contribué à diminuer un peu l’efficacité vaccinale », souligne le Pr Lelièvre.
- Faible couverture vaccinale
Certains patients semblent avoir compris ce qui s’est passé avec le Covid, disent être entourés de malades d’effets secondaires, ce qui donne peu envie de se précipiter sur le vaccin. C’est à nouveau la raison donnée pour culpabiliser les Français et les rendre responsables de la situation.
- Nombreuses autres infections respiratoires
L’expérience de terrain montre aussi que, en plus de la grippe, (Il n’y a pas de Covid cet hiver) il y a énormément de pathologies ORL et pulmonaires traînantes, dont les patients n’arrivent pas à se débarrasser, même en prenant plusieurs antibiotiques : « tout le monde est malade au bureau ou à l’usine » et le recours à la radio pulmonaire, qu’on ne fait plus que rarement a été intense cet hiver détectant des pneumopathies et pneumonies.
- Il ne faut pas négliger l’impact énorme dont personne ne parle du retentissement socio-économique; les arrêts maladie plus longs que les autres années, les parents qui arrêtent de travailler pour s’occuper de leur enfant malade, la fatigue extrême des malades.
Alors que faire ?
On nous assène à nouveau les mêmes solutions que pour le Covid, sachant pourtant que ce fut un désastre : gestes barrière, masques, distanciation sociale …comme si cela devait être une nouvelle façon de vivre. Elles nous ont mis dans une bulle à
l’abri des germes et des pathogènes .Le Pr Mégarbane , chef de service en réanimation à l’hôpital Lariboisière tire la sonnette d’alarme le 7 février dernier : ces mesures ont fait baisser notre immunité naturelle contre la grippe.
Je rajouterais aussi que les injections géniques répétées ont bien sûr anéanti les immunités et sans doute entraîné de gros dégâts. A DLF, nous demandons depuis longtemps une commission d’enquête indépendante.
On nous dit : Paracétamol et pas d’antibiotique alors que seule l’expérience du médecin est capable de diagnostiquer une surinfection pulmonaire qui est loin d’être rare et qu’il faut détecter à temps.
Et bien sûr, selon le dernier bulletin n° 95 du Conseil de l’Ordre : la vaccination : un acte essentiel pour désengorger les hôpitaux, nous dit-on dès l’introduction, en « regrettant une déresponsabilisation des citoyens » et « une désinformation sur les sujets de santé véhiculée notamment par les réseaux sociaux et qui joue un rôle particulièrement néfaste ».
On nous fait peur avec la grippe aviaire (A H5H7H9) aujourd’hui répandue dans le monde entier, qui est susceptible de toucher toutes les espèces d’oiseaux sauvages et domestiques. Elle constitue une menace dans les élevages de volailles industriels, en raison de sa contagiosité et de sa mortalité élevée (on parle aussi de « peste aviaire »). La grippe aviaire représente également un danger pour l’homme en raison de la transmission de la grippe aviaire de l’oiseau à l’être humain (transmission de l’oiseau au mammifère). Et les médecins ont reçu une note de la DGS récemment pour y être attentifs.
Nous vivons une crise hospitalière sans précédent ; seuls 5,8 lits sont disponibles pour 1000 Français. Au 21ème siècle, en France, on meurt sur des brancards dans les couloirs des urgences. C’est inadmissible.
Vous n’entendrez nulle part dire que le terrain est très important , que la lutte contre les maladies chroniques qui rendent les gens à risque est fondamentale ( Robert Kennedy Jr, nouveau ministre de la santé américain l’a bien compris et en fait une priorité ) , que stimuler le système immunitaire aide à se protéger ( vit D, vit C , zinc , alimentation équilibrée , sport, huiles essentielles , phytothérapie , diminution du stress ).
Retrouver notre programme santé pour DLF pour constater la place faite à la prévention et à l’hygiène de vie, qui relève du bon sens et n’intéresse pas Big Pharma, plutôt que d’écouter à nouveau les mêmes médecins de plateau comme Michel Cymes( le temps de l’info LCI ) qui trouve « dramatique la nomination de Kennedy, complotiste et anti vax notoire », et distille à nouveau la peur en parlant de tsunami de fake-news qui va déferler sur l’Europe suite à sa nomination !
Attendons la suite, qui se profile justement sûrement dans le bon sens pour une meilleure santé : MAHA « Make America Healthy Again »
Rendre la Santé à la France
https://www.debout-la-france.fr/projet/sante/
https://www.lepoint.fr/sante/le-vaccin-contre-la-grippe-est-il-moins-efficace-cette-annee-30-01-2025-2581188_40.php
https://www.dailymotion.com/video/x9dofuk
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2025/01/17/epidemie-de-grippe-visualisez-la-hausse-des-cas-des-hospitalisations-et-de-la-mortalite_6503040_4355770.html
https://www.elsan.care/fr
https://www.maha.vote/