Nicolas Dupont-Aignan, Député de l’Essonne et Président de Debout la France, estime que la victoire de Syriza signe un coup d'arrêt aux politiques d'austérité inefficaces imposées aux peuples européens.
Il salue le score du parti des Grecs Indépendants, dirigé par Panos Kammenos, alliés depuis plusieurs années à Debout la France.
Ce n'est pas seulement la victoire de la gauche radicale mais aussi le réveil d'un peuple qui n'en pouvait plus.
Les Grecs ont rejeté la politique d’austérité que leur ont fait successivement subir les deux partis du système. Cette politique anti-économique, antisociale, contre-productive et fondamentalement inhumaine a été un fiasco : faillite de 30% des entreprises, diminution d’un quart du PIB, chômage à 27% de la population active, fardeau écrasant de la dette publique montant à 175% du PIB, explosion de la mortalité infantile, paupérisation généralisée.
Malgré les désaccords que nous pouvons avoir avec Syriza, nous nous réjouissons du sursaut national qui a amené le peuple grec à rejeter avec ses dirigeants incapables les directives du FMI, de la BCE, de la Commission et la soumission aux injonctions de Mme Merkel.
Lors des précédentes élections législatives, en 2009, il y a donc seulement cinq ans, Syriza avait recueilli 4,9% des suffrages exprimés. Cette progression spectaculaire et ce résultat constituent le plus puissant des encouragements pour un mouvement comme Debout la France. Chez nous comme en Grèce, et pour les mêmes raisons, l’heure du renouveau approche, qui sonne le glas des anciens partis, corrompus, discrédités, désavoués.
Si Syriza ne dispose pas de la majorité absolue au Parlement, nous souhaitons qu'il forme avec les Grecs indépendants, parti avec lequel nous travaillons, un gouvernement de coalition qui mettra en œuvre la politique de relance économique, de justice sociale et de création des richesses à laquelle aspire le peuple grec.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France