« Les socialistes sont d’éternels utopistes, des déphasés, des apatrides mentaux, ils passent le plus clair de leur temps à faire de la démagogie »
Ce constat réaliste est signé Charles De Gaulle et il est toujours d’actualité si l’on en juge par la philosophie socialo-laxativo-bienveillante des dirigeants du centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan. Lorsqu’on dépasse les bornes…il n’y a plus de limites.
Voilà une prison où les agressions de surveillants se multiplient depuis quelques années sans qu’on lève le petit doigt pour y remédier. Récemment, une surveillante pénitentiaire a été brutalement plaquée au sol dans les toilettes par un détenu et fort heureusement pour elle ses cris ont alerté ses collègues qui l’ont aussitôt tirée de ce mauvais pas en maîtrisant le forcené.
Les surveillants bordelais ne savent plus à quel saint se vouer. Saint-glinglin ? Sainte-Nitouche ? Saint des saints ? Les syndicats s’époumonent depuis des mois pour dénoncer le laxisme criminel de certains dirigeants de leur établissement qui mettent en péril leur propre sécurité. Comment admettre que la hiérarchie soit plus attentive à les sanctionner, eux, les agents alors que les détenus font à peu près ce qu’ils veulent ? Comment supporter que la Direction ne fasse rien pour améliorer leurs conditions de travail ? A maintes reprises ils ont appelé en vain l’attention de leur hiérarchie sur la porte « courant d’air » de la prison. Il se trouve en effet que cette porte d’entrée sans barreaux est une véritable passoire et qu’elle serait aisément accessible à un commando bien organisé.
Or, rien ne change. Tout va bien madame La Marquise. Le comble, c’est le confort accordé à certains détenus considérés comme « très dangereux ». Alors là, on est aux petits soins pour ces messieurs. Ils sont installés, pas vraiment incarcérés, dans un quartier, non pas de haute sécurité, mais de « gestion équipée » où ils disposent de toutes les commodités dont rêveraient…les surveillants eux-mêmes !!!
La hantise d’une éventuelle mutinerie rend la direction totalement impuissante. Et l’on en arrive ainsi à cette énormité constatée ces derniers jours par les surveillants bordelais : ils ont récupéré plusieurs centaines de grammes de cannabis émanant d’une « séance de jets extérieurs ». Il s’agit de complices qui jettent à l’intérieur de la cour de promenade des sachets de drogue provenant de l’extérieur. 83 détenus ont délibérément refusé de regagner leurs cellules pour permettre justement aux trafiquants de ramasser un maximum de sachets qui circulent ensuite dans toutes les cellules. Croyez-vous que cette intrusion de drogue ait été sanctionnée ?
Pas le moins du monde. Et le détenu le plus excité, le plus agressif, le plus revendicatif a même bénéficié d’un régime de faveur : la direction a décidé de lui infliger en effet le supplice suprême pour un détenu français en lui faisant apporter à deux reprises du thé chaud et des petits gâteaux dans sa cellule. Quel châtiment exemplaire ! S’il ne s’agissait de pâtisseries on en resterait baba !
Assurer aux détenus une impunité totale tout en lorgnant en permanence sur le respect tatillon du règlement concernant les surveillants, est-ce normal ? Non. Assurer aux détenus les plus violents un train de vie digne d’un palace cinq étoiles, est-ce normal ? Non. L’ennui, c’est que cet exemple insensé risque de faire des émules dans les autres prisons où les détenus anglophiles sont friands de pâtisseries et de thé chaud. Doris Day le chantait déjà à son époque dans sa comédie musicale : « tea for two and two for tea ». Mais à Bordeaux-Gradignan, ce n’est plus de la comédie, c’est la sinistre farce d’une réalité incroyable.
Ces suavités à l’égard des détenus doivent cesser, les gardiens doivent être entendus, ils crient dans le désert alors qu’ils méritent toute notre attention et nos meilleurs égards compte tenu de leurs conditions de travail extrêmement pénibles. Il faut leur rendre leur dignité et Nicolas Dupont-Aignan et son mouvement « Debout La France » ont promis de le faire dès qu’ils auront le pouvoir de le faire. Voilà pourquoi nous vous demandons, aux municipales, de donner utilement votre suffrage à ceux qui veulent sévir contre les fauteurs de troubles, ceux qui veulent garantir l’ordre républicain en luttant sans faiblesse contre l’anarchie actuelle et la rébellion générale qu’elle risque d’engendrer…c’est-à-dire les candidats de Dupont-Aignan estampillés Debout La France.
Jacques Struzynski et José D’Arrigo
Debout la France, fédération de Marseille