La décision des juges du tribunal de grande instance de Nantes d’imposer l’inscription sur les registres d'état-civil, les actes de naissance d'enfants nés par gestation pour autrui en Ukraine, en Inde et aux États-Unis, est déplorable.
Le Parlement français ne sert donc plus à rien puisqu'il subit le diktat d'un gouvernement des juges qui lui impose des décisions que le peuple français pourtant refuse.
Nous demandons au gouvernement, qui s’est toujours soi-disant opposé à ces pratiques, de sortir de son silence inacceptable et de clarifier sa position.
Cette décision revient de fait à légaliser la gestation pour autrui puisque les couples français pourront se déplacer dans un pays étranger et revenir afin de légaliser la situation de leur nouvel enfant.
L’exemple de l’Inde, où l'appel à des mères porteuses de la part d'étrangers est devenu un véritable business, réduisant les femmes à être exploitées et les enfants à être commandés, fabriqués, facturés et livrés, est un scandale.
Cette légalisation va engendrer un bouleversement inacceptable de la filiation, contraire à l'intérêt de l'enfant et à la dignité de la femme.
Le recours à la GPA est contraire à tous nos principes et nos valeurs. L'enfant ne doit pas être un objet de commercialisation. Le droit de l'enfant doit rester supérieur au droit à l'enfant.
Il nous faut abolir cette pratique et exprimer notre refus de toute législation qui porte atteinte à la dignité de la femme et favorise la marchandisation des corps.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
Cécile Bayle de Jessé
Déléguée nationale à l'Epanouissement Familial