En affirmant sa volonté de combattre les plateformes de téléchargement sur Internet, François Hollande craque le vernis de défenseur des libertés numériques qu’il s’était péniblement apposé.
Artiste de la culbute permanente, il offre aux internautes la fin de l’Hadopi tout en voulant confier l’avenir du numérique en France aux majors du disque, celles qui s’enrichissent sur le dos des consommateurs.
Une révolution, comme l’est celle du numérique, mérite que l’on s’y engage pleinement ! L’accès potentiel de tous à l’ensemble des œuvres culturelles et artistiques dans le monde correspond à la réalisation du rêve de « musée imaginaire » cher à André Malraux.
La révolution numérique nécessite que l’on abroge Hadopi et que l'on autorise le téléchargement, tout en rémunérant les auteurs grâce à un mécanisme de licence globale prélevée sur les fournisseurs d’accès Internet.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne et candidat à la présidence de la République