A l'instant, Barack Obama vient de déclarer qu'il avait pris la décision d'engager les États-Unis dans une intervention armée en Syrie. Cependant face au scepticisme de l'opinion et après le camouflet du Parlement britannique à David Cameron, il a annoncé demander l'autorisation du Congrès américain.
Il semble bien que l'opération "punitive" promise par François Hollande prenne l'eau de toutes parts. Aujourd'hui Barack Obama fait un pas de côté pour surement mieux rétropédaler dans quelques jours.
Après cette annonce du Président américain, François Hollande ne peut plus se passer d'un vote de l'Assemblée nationale. Dès mardi j'avais réclamé que les députés français se réunissent pour examiner la situation. Hostile depuis le premier jour à cette guerre en Syrie et sceptique sur les motivations de M. Hollande, je m'engagerai pleinement contre cette aventure hasardeuse à la fois comme membre de la Commission des Affaires étrangères face à M. Fabius mercredi matin et lors du débat à l'Assemblée l'après-midi.
Lors de la première Guerre du Golfe, François Mitterrand avait fait voter les députés alors que l'intervention contre Saddam Hussein faisait l'objet d'un large consensus. Il est inconcevable que François Hollande s'obstine. Il doit dès ce soir arrêter son bellicisme intempestif et demander un vote de la représentation nationale.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République