Une fois de plus, l'Union européenne démontre en acte combien elle est incapable de défendre l'intérêt de l'Europe et des Européens. En obligeant la France à mettre fin aux tarifs bonifiés auxquels était achetée l'électricité solaire produite à partir de composants fabriqués en France et en Europe, Bruxelles cède au pouvoir des grands intérêts, au pouvoir de l'argent.
Après avoir laissé une concurrence chinoise parfaitement déloyale mettre à mort le secteur des panneaux solaires européens, la Commission n'en avait donc pas assez, il lui fallait récidiver. Gageons d'ailleurs que les eurocrates ne se satisferont pas de cette décision et qu'il obligeront le gouvernement à obtenir le remboursement du trop-perçu versé par EDF aux producteurs concernés.
La sacro-sainte concurrence, « libre et non faussée », ne souffrira aucune exception ! Et pendant ce temps, pour échapper à une nouvelle punition électorale, François HOLLANDE livre aux Français un mauvais catéchisme européen à l'eau de rose, les exhortant à « voter utile » pour changer l'Europe au Parlement européen… Mais nos concitoyens ne seront pas dupes de cette nouvelle arnaque à l'Europe sociale : ils sanctionneront logiquement l'hôte de l'Elysée qui leur avait promis – faut-il le rappeler – l'exact contraire de la politique aujourd'hui menée par son Premier ministre.
La reculade sur les panneaux solaires constituera une raison supplémentaire, tangible et incontestable, à inscrire sur une liste décidément pléthorique. Les listes « Debout la France, ni système ni extrêmes ! » proposent quant à elles l'Europe efficace et respectueuse des nations que les Français attendent. Une Europe qui les protège, cesse de les régenter dans leur vie quotidienne et favorise enfin les grands partenariats, industriels et stratégiques, indispensables à notre avenir.
Nicolas DUPONT-AIGNAN
Député de l’Essonne
Président de Debout la République