La journée mondiale de la francophonie est une occasion à ne pas manquer : saluer la beauté d’une langue et se rappeler combien nous sommes nombreux à l’aimer, malgré les attaques dont elle est la victime. La francophonie, espace atypique, physique et virtuel à la fois, unit les amoureux et les pratiquants de notre langue, l’une des plus belles au monde. Difficile à maîtriser, d’une précision chirurgicale pour transmettre et partager les idées et les valeurs, elle a aussi l’accent chantant qui cisèle la poésie en transmettant les émotions.
Les enjeux sont d’importance : économiques, politiques, informatiques, philosophiques, en augmentant la zone d’influence de l’humanisme à la française. Car ce sont nos idées qui nous portent, la langue les met en forme. Elle doit donc être le fer de lance qui nous permettra de faire vivre la vision d’un homme nouveau au cœur du monde dépouillé des idées qui le détruisent comme le wokisme, le transhumanisme, le transgenrisme. La langue doit réunir fraternellement nos humanités, nos différences.
Dans la stratégie économique pour la Francophonie 2022-2026,[1] l’accent a été mis sur le numérique en encourageant l’usage du français dans cet espace, la langue de Molière doit permettre d’avoir accès à des informations de qualité. La langue doit se nourrir de ces domaines nouveaux qui irriguent nos vies.
Le français comme langue d’un espace réunissant 8% de la population en 2050, aura beaucoup de mal à s’imposer comme langue de l’espace numérique sans acceptation de notre passé et sans volonté de l’excellence. La langue doit être un outil de résistance, de résilience.
[1] https://www.francophonie.org/sfn2022-2026#:~:text=%C3%80%20l%27horizon%202026%2C%20cette,influence%20pour%20la%20langue%20fran%C3%A7aise.