Nicole Belloubet, ministre de la Justice, se moquerait-elle du monde ? On est tenté de le croire lorsqu’on constate que ses priorités ne sont pas celles des Français. Que veulent les Français de bon sens ?
1. Qu’on se garde de « rapatrier » – ce mot est très mal choisi en ce qui les concerne – 130 fanatiques djihadistes qui ont férocement combattu contre la France dans les rangs de l’Etat islamique en Syrie. Les pétitions circulent dans tout le pays. On ne veut pas de ces 130 soldats de la cause islamique qui ont trahi la France et tué des soldats Français sur le champ de bataille. En d’autres temps, ils auraient été aussitôt passés par les armes sans autre forme de procès. Or, Mme Belloubet veut les accueillir dignement dans les prisons françaises en prétendant qu’ils seront mieux en cellule que dans la nature. L’argument est fallacieux : la vérité c’est que ces fanatiques féroces vont faire du prosélytisme en prison et contaminer leurs congénères pour les fanatiser à mort. La question est simple : veut-on créer de nouvelles bombes humaines et ajouter du mal au mal ?
2. L’administration pénitentiaire a déjà un mal fou à gérer les quelque 500 djihadistes emprisonnés qui requièrent une surveillance de tous les instants et exigent des moyens exceptionnels en matériel et en personnel. Dès lors, comment « accueillir » 130 nouveaux forcenés qui n’auront de cesse que de harceler leurs codétenus pour les radicaliser et en faire de nouveaux adeptes de la cause islamique ?
3. L’administration devait créer au début de l’année un service de renseignement bien charpenté et spécialisé dans la surveillance des fanatiques de l’Islam. Or, ce service dont la nécessité est clairement établie, n’a pas encore vu le jour alors qu’il est réclamé à corps et à cri par tous les intervenants professionnels qui surveillent la trajectoire des « fous de dieu » en prison et en dehors. Ceux-là ne comprennent pas pourquoi on libère des fanatiques islamiques sur la foi de belles promesses alors qu’on les voit dès leur libération aux côtés d’imams faire des prêches enflammés destinés à convaincre de nouvelles recrues !
4. Le fanatisme est un des problèmes cruciaux qui se posent à l’administration pénitentiaire, mais ce n’est pas le seul : la surpopulation carcérale contraint de nombreux détenus à une promiscuité indigne, qu’attend-on pour construire de nouvelles prisons alors que notre société recèle de plus en plus de malfaiteurs sauvages ? Autres problèmes récurrents : la vétusté des prisons qui prennent l’eau de toutes parts, les peines en attente d’exécutions faute de places disponibles et les agressions dirigées contre les surveillants. A Nanterre, une escorte pénitentiaire a été caillassée par une bande, à Albi deux individus se sont introduits au sein de la prison en découpant un grillage pour se frayer un chemin, à Tarascon un détenu dangereux s’est évadé devant le tribunal où deux agents pénitentiaires ont essuyé une rafale de fusil d’assaut et auraient pu être criblés de balles.
Il semble que ces « vrais » problèmes n’intéressent guère Mme Belloubet qui préfère s’engager la main sur le cœur à organiser de grands débats en prison alors que la plupart des détenus s’en moquent royalement. Elle s’est déclarée également très favorable à la prochaine installation de téléphones fixes dans les cellules. Vous avez dit « grand débat » ? Ne serait-ce pas plutôt « la grande débâcle » ?
Jacques Struzynski et José D’Arrigo
Debout La France – 6eme circonscription des Bouches du Rhône