A l’occasion des auditions de M. Jean-Baptiste Lemoyne, ministre et Mme Brune Poirson, ministre sur le CETA en Commission des Affaires Etrangères, Nicolas Dupont-Aignan, Député de l’Essonne, a une nouvelle fois demandé un référendum sur le CETA.
Alors qu’une équipe de spécialistes missionnée par le Président de la République a rendu un rapport accablant sur le CETA, cet accord va mettre gravement en danger la souveraineté alimentaire de la France et menace l’identité de nos terroirs et de notre agriculture.
Les normes appliquées au Canada offrent des protections bien moindres que leurs homologues européennes. L’harmonisation entre nos législations va avoir pour conséquence une baisse significative du niveau de protection des consommateurs en Europe et un impact négatif sur le climat.
La libéralisation des échanges, et notamment en matière d’agriculture, va pousser l’Europe à s’aligner sur les normes canadiennes, bien moins moins exigeantes en matière de pesticides, d’OGM et d’activateurs de croissance (hormones, antibiotiques). De même, les quotas de viande qui augmentent vont déstabiliser toute la filière de l’élevage français !
Si ce traité est adopté, les OGM, la viande traitée aux hormones fera partie du quotidien des Français sans qu’ils puissent s’y opposer !
Enfin, cet accord va acter l’impuissance des Etats face aux multinationales, le principe de précaution n’étant même pas mentionné dans cet accord !
Les voeux pieux du gouvernement n’y changeront rien à l’affaire.
C’est pour cela que seul un référendum, pour permettre à chaque citoyen de prendre conscience de la gravité de cet accord, pourrait donner un coup d’arrêt à cette politique du pire.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France