Après de vives protestations des agents pénitentiaires, Nicole Belloubet a enfin promis 100 000 masques pour les femmes et les hommes qui assurent la sécurité de nos prisons. Ces héros du quotidien sont, de facto, en contact étroit avec les détenus dans un espace confiné.
La réalité rattrape toujours les mensonges. Nos compatriotes ne croient plus la propagande ridicule du gouvernement, pérorant que les masques ne servaient à rien alors que l’avis de son propre comité scientifique du 14 mars 2020 dit le contraire.
Aussi, il est inacceptable que le gouvernement ne débloque pas immédiatement des masques de protection pour les policiers et gendarmes de terrain qui assurent l’ordre public et le confinement. Comment croire le Préfet de Paris Lallement qui explique aux médias que les masques ne seraient pas utiles pour les policiers « au contact » ? Les forces de l’ordre peuvent être en contact avec des personnes à tout moment, c’est le principe même de leur mission !
Dans des courriels internes, la hiérarchie centrale de la police a même “proscrit de porter le masque sur la voie publique ou à l’accueil du public”. Pourquoi une telle interdiction ?
Dans son avis de référence du 1er juillet 2011, le Haut Conseil de la Santé Publique prévoyait un stock de masques de protection pour équiper toutes les professions exposées. Une fois encore, le gouvernement adapte ses plans contre le Covid 19 à la pénurie de masques dont il est responsable au lieu de produire massivement des masques.
Debout La France demande que des masques soient distribués aux forces de l’ordre sur le terrain. Afin de ne pas pénaliser les soignants, nous exigeons une nouvelle fois que les efforts de production de masques de production soient multipliés, notamment par la reconversion d’usines textiles comme l’ont fait d’autres pays.
Nicolas Dupont-Aignan
Président de Debout La France
Député de l’Essonne