Alors que débutent ce matin les Épreuves Communes de Contrôle Continu (E3C) du Baccalauréat pour les lycéens de première, la grande majorité des professeurs concernés s’alarme des conditions déplorables dans lesquelles vont se passer ces épreuves.
Sujets bâclés et ne correspondant pas aux savoirs des élèves, information insuffisante des professeurs sur les attendus des épreuves auxquelles ils devaient préparer leurs élèves, improvisation générale dans l’organisation administrative, voilà ce qui suscite à juste titre l’inquiétude des candidats et la colère des enseignants.
Pour autant, nous ne cautionnons pas les dérives inadmissibles comme les actions violentes de blocage ou les actions consistant à jeter des livres scolaires.
Nous regrettons qu’encore une fois ce gouvernement ait choisi d’imposer une réforme conçue dans la précipitation, alors qu’il aurait été sage d’ajourner les épreuves.
Enfin, nous rappelons notre attachement au caractère national du Baccalauréat avec des épreuves nationales et des corrections anonymes.
Marc Chapuis
Délégué national à l’instruction publique