Le 5 février, notre président Nicolas DUPONT-AIGNAN alertait sur le rapport de la Cour des comptes qui propose d’ouvrir la porte (sous certaines conditions) à des recrutements d’enseignants sans concours. L’institution souhaite en effet attirer de nouveaux candidats à n’importe le prix à payer et des conséquences qu’elles engendreront en abaissant l’exigence pour recruter les enseignants, ce qui se traduira incontestablement par la diminution du niveau scolaire déjà mise à rude épreuve…
En effet, dans un rapport datant du 1er février, la cour des comptes a dévoilé un rapport intitulé « Devenir enseignant : la formation initiale et le recrutement des enseignants » consultable à l’adresse suivante : https://www.ccomptes.fr/fr/publications/devenir-enseignant-la-formation-initiale-et-le-recrutement-des-enseignants.
Non, ce n’est pas la solution afin de répondre aux difficultés de recrutement dans l’éducation nationale, alors rendons les lettres de noblesse au plus beau métier du monde !
Or, Il faut revaloriser d’urgence le métier d’enseignant et mieux former les jeunes professeurs ! Revalorisons le métier d’enseignant par le rétablissement de l’autorité et par l’augmentation notable du traitement. Saviez-vous que les enseignants français sont parmi les moins bien payés d’Europe ? En particulier ceux qui choisissent de s’investir et d’enseigner dans les zones sensibles.
Nos solutions pour attirer de nouvelles vocations :
– Revalorisons les salaires des professeurs en deux pans : 20% d’augmentation automatique pour tous les professeurs, et 20% supplémentaires en contrepartie d’heures de soutiens scolaires auprès des élèves en difficulté.
– Revenons sur la réforme du concours du CAPES qui allège les exigences en matière de connaissances au profit de prétendues aptitudes pédagogiques, ce qui vise à faire des enseignants des éducateurs aux savoirs beaucoup moins solides et étendus.
– Repensons l’affectation des enseignants afin que les débutants ne soient plus systématiquement placés dans les établissements les plus difficiles et que des enseignants expérimentés et volontaires épaulent ceux qui s’y trouvent, pour une durée déterminée et contre une prime significative.
– Réformons le fonctionnement des INSPE et en chasser l’idéologie « pédagogiste ».
– Réformons la formation des enseignants du premier degré en réinstaurant des écoles normales d’instituteurs dont le concours d’entrée sera accessible à l’issue d’une licence pluridisciplinaire. La formation sera de deux ans en alternance (tiers-temps la première année, mi-temps la seconde) et la préparation du concours encouragée par un système de bourses spécifiques
– Mettons en place des programmes de reconversion pour les enseignants qui souhaitent renoncer à l’enseignement.
Retrouvez l’intégralité de notre programme d’instruction publique sur notre site : https://www.debout-la-france.fr/projet/instruction-publique/
Maël CAMERLYNCK
Chargé de mission – Nord