Le gouvernement a programmé une brutale et importante diminution du nombre d’emplois aidés dès 2017.
Ces contrats visent à réintégrer les Français éloignés de l’emploi sur le marché du travail. Ils permettent, chaque année, à des jeunes sans qualification et à des chômeurs de longue durée, d’avoir accès à des contrats spécifiques, appuyés financièrement par l’Etat, afin de retrouver une dignité et d’être utile à la société. C’est le contraire de l’assistanat !
Les bénéficiaires de ces contrats se forment sur leur lieu de travail et apprennent un métier. Leur situation est ensuite pérennisée dans la structure d’accueil, ou la formation acquise lors de cette expérience leur permet ensuite d’accéder à des fonctions similaires dans le privé. C’est souvent une passerelle, notamment pour les jeunes ou les chômeurs en quête d’une reconversion.
La suppression de 166 000 emplois aidés est une folie sociale, alors que le chômage reste très élevé dans notre pays. Le gouvernement s’attaque aux Français les plus modestes !
Cette mesure va également pénaliser les collectivités dans leur fonctionnement. Les crèches, les écoles maternelles, primaires, le périscolaire, tous les services publics qui bénéficiaient d’emplois aidés, ainsi que les associations culturelles et sportives, devront fonctionner avec des effectifs restreints. A la Réunion, la rentrée des classes a déjà dû être reportée de cinq jours.
Ce gouvernement de technocrates, de financiers plongés dans des tableaux Excel, totalement coupés de la réalité du pays et de la souffrance des Français, va exclure 166 000 Français du marché du travail.
Alors que de nombreuses économies pourraient être réalisées avec la suppression de la directive « travailleurs détachés », la lutte contre la grande fraude fiscale, la fin de la gabegie financière des aides accordées aux clandestins, le gouvernement continue de s’attaquer aux Français les plus fragiles, préférant exonérer d’ISF les produits financiers !
La relance de l’activité en France se fera grâce à une politique ambitieuse de baisse des charges pour nos TPE/PME, par la fin de la concurrence déloyale et par une réindustrialisation de notre pays.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France