Il y a quelques années encore, une entreprise pouvait interdire le port du voile islamique dans le cadre professionnel. Les femmes musulmanes (voire non musulmanes dans certains quartiers) devaient malheureusement céder à la pression du groupe et de l’obscurantisme dans leur vie privée, mais elles n’étaient pas contraintes de se cacher dans leur vie professionnelle et pouvaient vivre à la française au moins dans ce cadre.
Tout le monde sait bien que le voile islamique marque le rejet de la culture française au profit d’un Islam radical et que la pression du groupe contraint même les femmes qui voudraient rester libres à se soumettre pour ne pas être agressées ou insultées.
L’Union européenne avait déjà mis en péril la laïcité dans des décisions d’avril 2017 qui rendaient très difficile d’interdire le port du voile en entreprise.
Lors d’un « grand débat » jeudi 28 février, M. Macron est allé encore plus loin dans le communautarisme et la soumission à l’islamisme en déclarant : si une femme n’est pas embauchée parce qu’elle porte le voile dans le cadre professionnel, l’employeur sera sanctionné pénalement. Non content d’imposer aux employeurs la prolifération du voile, M. Macron a appelé à la dénonciation des recruteurs qui auraient l’audace de défendre la liberté des femmes de ne pas être voilées !
Le cadre choisi pour ce “débat” aurait plu aux imams rigoristes : le public était entièrement féminin, les hommes étant tenus à l’écart, afin que les sexes ne se mélangent pas.
Je condamne cette déclaration irresponsable de M. Macron et j’appelle tous les Français à défendre notre mode de vie ainsi que la liberté des femmes.
Nicolas Dupont-Aignan
Président de Debout La France
Dépuré de l’Essonne