La Commission européenne enquête sur des “comportements anticoncurrentiels allégués” dans les filières de l’élevage français, après les “tables rondes” organisées l’été dernier par le gouvernement en pleine crise agricole.
Cette décision est scandaleuse. Notre agriculture meurt à petit feu en raison d’une concurrence déloyale, d’une dérégulation des marchés européens, de l’ouverture totale de nos frontières et d’une pression sidérante de la grande distribution.
Nos éleveurs seraient ainsi mis à l’index par le principal fossoyeur de l’agriculture française !
Préférant mettre à l’amende ceux qui veulent défendre une certaine idée de l’agriculture, la Commission européenne continue de se ridiculiser en refusant de s’attaquer à la distorsion de concurrence au sein de l’Union européenne de pays qui utilisent les travailleurs détachés, nouveaux esclaves des temps modernes, afin de pratiquer un dumping social inacceptable.
De même, Bruxelles n’évoque en rien le futur traité transatlantique, le détricotage de la PAC avec la suppression des prix garantis et des quotas par pays qui favorisent les importations étrangères et déstabilisent toutes nos filières !
Il est plus que temps de refuser ce tribunal de technocrates non-élus, incompétents, déconnectés des réalités des concitoyens. L’Europe du XXIe siècle sera celle des coopérations entre Etats, seule à même de garantir la liberté des peuples et le respect des démocraties.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
Anne Boissel
Vice-Présidente de Debout la France
Agricultrice et Maire de Saon