Compte tenu du contexte sanitaire hautement restrictif, Alexis Villepelet et ses colistiers considèrent qu’il est impossible de mener une véritable campagne de terrain. L’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes jusqu’au 9 juin empêche en effet d’aller à la rencontre des électeurs franciliens, sauf à déployer des moyens de substitution financièrement très couteux (campagne d’affichage massive, envoi de documents à domicile).
Les listes de Debout La France aux élections régionales étant autofinancées par les candidats, ces-derniers ont estimé en Île-de-France qu’ils ne pouvaient pas assumer le surcoût très important entraîné par le contexte sanitaire. Debout La France de son côté ne peut prendre le relai pour pallier des sommes aussi importantes, car notre parti a toujours veillé à avoir des comptes à l’équilibre, un exercice excédentaire et, à la différence de beaucoup d’autres partis, a toujours refusé l’engrenage de l’endettement. Notre bonne gestion financière est le gage de notre liberté, de notre exemplarité et la meilleure preuve de notre compétence pour demain bien gérer les finances de la France.
Malgré la mobilisation impressionnante des adhérents et sympathisants qui avait permis de constituer la liste des 225 candidats nécessaires, nos militants ont préféré se retirer d’une campagne qui s’annonçait à la fois éloignée du terrain et onéreuse pour se concentrer sur l’élection présidentielle de 2022, véritable échéance pour notre démocratie et l’existence même de notre pays.
Tous les efforts seront donc engagés dans cette bataille nationale, dont l’issue seule permettra ou non le redressement dont notre pays a tant besoin.
Charnellement attaché à sa région d’Île-de-France qu’il sert depuis 25 ans, Nicolas Dupont-Aignan appelle à la compréhension des électeurs franciliens, pour lesquels un simulacre de campagne serait insupportable et dont le quotidien ne sera amélioré que par une alternance politique au niveau national.
Dans quatre régions, notre parti a su présenter des listes indépendantes et capables de s’autofinancer. En Provence-Alpes-Côte d’Azur où Noël Chuisano, conseiller municipal de Manosque, mènera une liste indépendante, secondé dans les Alpes-Maritimes par Stéphanie Gibaud, lanceuse d’alerte du scandale UBS. Dans les Hauts-de-France, où José Evrard, député du Pas-de-Calais, emmènera la liste Debout la France autour de la sécurité, de l’emploi et de la réindustrialisation des territoires. Dans les Pays de la Loire, où Cécile Bayle de Jessé conduira la liste « Debout les Pays de la Loire – liste d’union » comportant des sympathisants de différents horizons (Républicains, Mouvement pour la France). En Bretagne, où David Cabas conduira la liste Debout la France pour la défense des territoires ruraux, des paysages, l’emploi et la sécurité des Bretons.
En Bourgogne-Franche-Comté, Debout la France a choisi une liste d’union avec le maire de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret, candidat des Républicains. Pascal Lepetit, secrétaire départemental DLF de la Nièvre et délégué régional, figure dans le binôme tête de liste dans son département. Ce rapprochement a été rendu possible par le positionnement assumé de Gilles Platret, porte-parole des Républicains sous Laurent Wauquiez, et ayant fait de l’identité de la Bourgogne et de la Franche-Comté son cheval de bataille pour ces élections.
Pierre-Jean Robinot
Secrétaire Général de Debout la France