PARIS, 9 mars 2012 (AFP) – Référendum sur la sortie de l'euro en juin 2012, nationalisations en août, priorité à la sécurité en novembre: dans son nouveau livre, "Le printemps français", le candidat souverainiste à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan annonce un scénario de réformes à marche forcée s'il est élu à l'Elysée.
"Dès les sept premiers mois, avec de l'audace, de l'intelligence, de la souplesse, nous pouvons repartir sur de meilleures bases", assure le président de Debout la République (DLR), cantonné à 1% des intentions de vote et pas encore totalement sûr de recueillir les 500 parrainages d'élus nécessaires pour concourir à la présidentielle.
Ainsi, le député non-inscrit de l'Essonne, qui a quitté l'UMP début 2007, veut dès le mois de juin un référendum sur la sortie de l'euro, pierre angulaire de son projet économique. Pour le président de DLR, le retour au franc doit notamment permettre à la Banque de France de faire des avances à taux zéro à l'Etat.
Puis, en juillet, il promet de renégocier l'ensemble des traités européens avec les pays partenaires pour "une Europe à la carte", concentrée sur quelques secteurs stratégiques et d'avenir (voiture propre, lutte contre le cancer, nanotechnologies, panneaux solaires).
Pas de vacances au mois d'août, consacré "à faire plier les oligarques" et à re-nationaliser notamment le secteur de l'énergie. "Je demanderai la réquisition pure et simple de Total", affirme le candidat.
"Au retour de leurs vacances, à la fin du mois d'août, les Français découvriront avec surprise que leurs autoroutes sont moins chères car nous les aurons nationalisées", assure-t-il parmi de nombreuses promesses.
Après la mise en place d'un arsenal protectionniste en septembre, l'abrogation de la réforme territoriale en octobre, le mois de novembre est consacré à la sécurité: 10.000 policiers et 20.000 places de prison supplémentaires et suppression des remises de peine automatiques.
Nicolas Dupont-Aignan appelle à sortir de la "pensée unique" et à prendre exemple sur les "pays qui réussissent dans la mondialisation, même +seuls+, c'est-à-dire en comptant d'abord sur leurs propres forces avant de compter sur les autres". Il cite la Nouvelle-Zélande, l'Islande, la Norvège, la Suède et la Danemark.
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