Les Luxembourgeois se sont prononcés aujourd'hui lors d'un référendum : "non", les étrangers ne pourront pas exercer le droit de vote dans leur pays ; et c'est tant mieux.
Le droit de vote est un attribut de la citoyenneté. Et la citoyenneté découle directement de la nationalité. En tant que gaulliste, je ne peux donc être qu'opposé au droit de vote des étrangers.
Avec plus de 78% de votes hostiles à cette nouvelle loi, ce n'est pas seulement l'échec du référendum qui est à souligner, mais bien la volonté d'un peuple de rester souverain sur son territoire.
La campagne orchestrée main dans la main par les libéraux, au pouvoir dans le Grand-Duché, et les socialistes en faveur du "oui" n'y aura rien fait. Ni même les invectives proférées par de pseudos européistes, sous le couvert de la « diversité » des peuples.
La guerre fratricide, souhaitée par les commissaires européens, n'aura pas lieu. Le message est clair comme du cristal : la nation luxembourgeoise toute entière a balayé d'un revers de la main ces pitreries à la sauce bien pensante.
Cette leçon rappellera – espérons le – à nos socialistes français qu'une culture ne peut pas, sous prétexte de « melting pot », être sabordée aussi facilement.
Réjouissons-nous de cette victoire du bon sens de la part de nos voisins luxembourgeois, mais n'oublions pas que rien ne garantit que le gouvernement de Manuel Valls acceptera de poser la question lors d'un référendum. Peut-être, et tout simplement, la peur de se voir dresser face à lui un ouragan contestataire retiendra François Hollande de se confronter aux Français.