Mercredi 22 février, deux journalistes dont un Français ont trouvé la mort en Syrie. Marie Colvin, journaliste américaine du Sunday Times et Rémi Ochlik, photojournaliste de Paris-Match, ont été victimes du bombardement du centre de presse de Homs.
Alors que les conditions d’enquêtes sont de plus en plus difficiles et que depuis la disparition de Gilles Jacquier, le 11 janvier dernier, les journalistes ont une conscience aiguisée des risques qu’ils encourent, Rémi Ochlik cherchait simplement à informer le monde des événements tragiques qui agitent la Syrie.
Face à cette situation dramatique, je tiens à apporter mon soutien à sa famille ainsi qu'à ses confrères, en prenant part à leur douleur et en les assurant de toute ma sympathie attristée.
Jeune journaliste indépendant qui travaillait seul depuis ses 20 ans, il avait déjà couvert la guerre civile en Haïti en 2004 où il avait pu dévoiler tous ses talents de photo-journaliste.
Sa disparition est une grande perte pour la liberté d'information dans notre pays.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne et candidat à la présidence de la République