Ce samedi 1er octobre, à l’issue des Universités de Rentrée de Debout la France, Nicolas DUPONT-AIGNAN a tenu son discours sur le thème de « l’alliance de la dernière chance pour la France » de tous les républicains, souverainistes et patriotes pour réussir en France ce qui a été réussi en Italie et enfin « rendre à la France sa grandeur et aux Français leur liberté ».
Au-delà de nos divisions de nombreux points nous rassemblent, nous avons listé 10 points d’Union pour tous les amoureux de la France.
- Rétablir l’ordre en France : soutenir les policiers, construire des places de prison, peines réellement appliquées.
- Tolérance zéro pour les violences faites aux femmes avec une réponse pénale immédiate sur le modèle espagnol.
- Garantir la laïcité et maitriser l’immigration: non au voile, durcissement du droit d’asile, baisse de l’immigration, expulsion des clandestins.
- Consulter davantage les Français sur les sujets clés par le referendum : code pénal, immigration, école, laïcité…
- Baisser massivement les charges et les impôts pour les entreprises qui investissent et qui produisent en France, notamment les PME.
- Récompenser le travail et le mérite en augmentant le pouvoir d’achat afin de déclencher un cercle vertueux de croissance et de renforcer la différence entre ceux qui font l’effort de se lever et ceux qui vivent des allocations.
- Soutenir la famille, renouer avec une politique familiale et baisser les impôts sur la transmission.
- Refaire de l’École et de l’instruction publique le cœur battant de la République et ériger en priorité le fait de savoir lire, écrire et compter.
- Permettre aux Français qui le souhaitent de devenir propriétaires et protéger la propriété privée.
- Rééquilibrer les territoires, notamment outre-mer, reconstruire notre service public de santé et bâtir une vraie politique au service des personnes en situation en handicap.
Cette alliance a été l’objet de l’appel effectué par Nicolas DUPONT-AIGNAN lors de son discours de rentrée que vous pouvez retrouver ci-dessous.
Discours de clôture des Universités de Rentrée
Universités de Debout la France
1er Octobre 2022, Yerres
Seul le prononcé fait foi.
Merci à vous tous pour ces belles universités de rentrée.
Ces débats intenses :
Indépendance de la Nation,
Souveraineté du peuple,
Exemplarité des comportements,
Esprit d’entreprise et audace scientifique,
Sérieux budgétaire,
Responsabilité sociale et écologique,
Amour de nos terroirs,
Respect de la famille,
Francophonie,
Autant de mots gorgés de sens, de références, d’espérance pour chacun de nous.
Au terme de ces travaux, nous réalisons combien Debout la France est le vrai parti gaulliste.
Le cœur de ce patriotisme humaniste qui manque tant aujourd’hui, pour rassembler les Français et leur redonner confiance en eux-mêmes, comme peuple libre, maître de son destin !
Des Français, malheureusement aujourd’hui, écœurés, souvent résignés, parfois révoltés par ce système politico-financier qui détruit méthodiquement, systématiquement notre identité, nos valeurs, notre fierté, notre exception française. Tout ce dont nous avons hérités des générations précédentes ; de leur sang, de leur sueur, de leur génie ! Nous ne sommes qu’au début du quinquennat et nous avons le sentiment d’en être déjà au terme, tant le climat de fin de règne est délétère !
Pourquoi ?
Tout simplement parce que l’élection présidentielle, a été manipulée de A à Z par les oligarques du macronisme. Elle n’a pas joué son rôle de respiration démocratique, permettant, au terme d’un vrai débat, d’assoir la légitimité du vainqueur !
La preuve ?
Le feu de paille n’a pas duré 6 semaines et les Français, soudain effrayés du résultat, ont, aux élections législatives, refusé au Président les moyens de mettre en œuvre son funeste projet… Son pouvoir est légal, mais il n’est plus légitime… La France est ainsi paralysée au moment même où le monde est dans la tempête… Loin de vouloir tirer les leçons de ce fiasco, la macronie s’agite, calomnie ses opposants, veut passer en force, fait la politique du pire… Celle de la tension et de la division, dans un pays déjà à bout de nerfs et désormais dans une Europe en guerre.
Voilà pourquoi l’heure est grave.
Voilà pourquoi notre responsabilité est grande :
Celle d’apporter à nos compatriotes, avec le recul nécessaire sur les événements et la bienveillance à l’égard de tous, du bon sens, de la cohérence, de la persévérance, des repères. C’est le préalable pour offrir aux Français l’espérance collective qui permettra le redressement du pays.
Oui, mes chers amis, en cette rentrée, nos compatriotes sont abasourdis par l’absurdité des choix publics, l’incohérence des décisions gouvernementales, la profusion des mensonges…
Cinq exemples parmi tant d’autres…
1) Face au mur de la dette, des déficits budgétaire et extérieur, Bruno Le Maire, de son ton docte, nous rappelle que la France est à un euro près ! Pas un mot pour nos compatriotes, qui eux le sont aussi, à un euro près ! Mais alors pourquoi se refuse-t-il à s’attaquer aux gaspillages gigantesques que j’ai recensés dans mon livre « Où va le pognon ? ». Tellement plus facile de culpabiliser nos retraités qui ont travaillé dur toute leur vie, que de s’attaquer aux 20 milliards des fausses cartes Vitale, aux 10 milliards donnés à l’Union Européenne, ou aux milliards du gouffre de l’immigration !
2) À ce sujet, plutôt que de tirer les leçons de l’insécurité qui explose dans nos villes…
(Paris, selon un dernier classement, serait aussi dangereuse que Medellin, 2e plus grande ville de Colombie connue pour sa violence), et rétablir nos frontières, revoir notre politique pénale et construire de nouvelles prisons, Emmanuel Macron a trouvé la solution miracle :
« éparpiller » les migrants dans tous les villages de France, c’est à dire semer le chaos dans les communes qui en étaient préservées !
3) Le pire étant cette incapacité à ne jamais tirer les leçons de ses échecs. Il en est ainsi de la question énergétique, comme de la question sociale : Justifiant l’injustifiable, Emmanuel Macron ose encore défendre la fermeture de Fessenheim et se réjouir d’inaugurer 80 éoliennes défigurant le littoral de la Loire-Atlantique. Comme par hasard, il oublie de rappeler qu’il en faudrait 2.000, au moins, pour remplacer, quand il y a du vent, la seule centrale fermée sans raison valable…
Il a bradé à General Electric, la filière française d’Alstom énergie,
Il a demandé à EDF de préparer la fermeture de 12 centrales supplémentaires,
Il a ruiné EDF en exigeant qu’elle vende à prix coûtant l’électricité à ses concurrents privés,
Il a refusé de déconnecter le prix français de l’électricité, du prix européen, comme ont su le faire l’Espagne et le Portugal.
Il continue à investir à prix d’or dans de l’éolien, qui doit être remplacé, quand il n’y a pas de vent, par des centrales thermiques à gaz ou à charbon, très polluantes,
Et il ose encore nous donner des leçons et reporter la faute des surcoûts, voire des pénuries sur les Français !
Il est totalement aveugle à l’explosion des prix et à la misère galopante ! Je pense qu’Emmanuel Macon a perdu tout sens des réalités… Il devrait aller lui-même faire ses courses et le plein d’essence, pour se rendre compte de l’effondrement du pouvoir d’achat et de la souffrance des Français.
4) Comment expliquer des décisions tant contraires à la raison, au bon sens, à l’intérêt national ?
La bêtise ?
L’ignorance ?
L’idéologie ?
Le conflit d’intérêts ?
La corruption ?
Plus j’observe, plus j’analyse, plus je suis convaincu que rien ne pourra changer sans nettoyer les écuries d’Augias de la gangrène du conflit d’intérêts, qui est le terme élégant de la corruption généralisée ! C’est d’ailleurs dans le domaine de la santé, où la vie de nos concitoyens a été sacrifiée sur l’autel de l’argent roi, qu’il y a de quoi être le plus révolté par tant d’indignité.
La tragédie en 3 actes du Covid est dans toutes les mémoires.
- Dramatisation de l’épidémie, pour faire peur à toutes les classes d’âges, alors que ce sont nos anciens et les plus fragiles qu’il fallait protéger.
- Discrédit systématique (fausses études, calomnies, menaces) de tous les soins possibles qui pouvaient et ont, heureusement dans certains pays, grâce à des médecins courageux, sauvé des vies (Hydroxychloroquine, vitamine D, Ivermectine…).
- Enfin, sur-médiatisation organisée des fameux vaccins miraculeux, sans respecter aucun principe de précaution, et en cachant les effets secondaires qui, malheureusement, semblent aujourd’hui une vague de surmortalité dans les pays où les populations ont été les plus vaccinées !
Et pourtant… aussi incroyable que cela puisse paraître, avec le renfort de pseudos experts minés de conflits d’intérêts, cornaqués par Mac Kinsey et compagnie, l’omerta médiatique continue ! Pire, alors que la santé des Français est mise en danger par le manque de soignants, Emmanuel Macron, pour ne pas reconnaître son mensonge originel (un vacciné peut transmettre le virus) refuse toujours de réintégrer les milliers de soignants non vaccinés qui manquent tant à notre Système de santé délabré, et les pompiers qui auraient été si utiles cet été. Quant aux voix libres, elles sont traduites devant les conseils de l’Ordre, qui veulent les radier de leur profession pour tout simplement avoir accompli leur devoir de médecin ou d’avocat.
5) Nous pensions avoir vécu le pire avec le Covid, mais nous n’imaginions pas revivre, au cœur du continent européen, la guerre. Terrible épreuve pour les peuples, dont des dirigeants sans maturité, instrumentalisent le conflit à des fins politiciennes, voire narcissiques ! Pierre Maillard, conseiller diplomatique du Général de Gaulle, m’avait impressionné en m’expliquant, un jour, qu’il n’y avait pas de bonne politique étrangère en soi. Seule l’articulation entre notre stratégie de Défense, nos intérêts, nos valeurs et la connaissance approfondie de l’Histoire des nations, pouvait donner à la politique étrangère sa force et sa cohérence. Manifestement, Emmanuel Macron a fait tout le contraire, privant la France d’un rôle clef pour s’imposer comme l’arbitre du conflit et le faiseur de paix. Avant de réagir émotionnellement et de vouloir apparaître comme le plus zélé petit télégraphiste de Joe Biden et d’Ursula Von der Layen, Emmanuel Macron aurait mieux fait de se poser quelques questions fondamentales :
- Si l’agresseur est Russe, et je ne l’ai jamais nié, l’Ukraine et les Américains n’ont-ils pas aussi leur part de responsabilité ; notamment en ayant fait échouer les accords de MINSK, qui prévoyaient l’autonomie du Donbass, et en ayant de plus en plus armé une Ukraine qui aurait dû, comme le souhaitait Jacques Chirac, rester une zone neutre ?
Car, qu’on le veuille ou non, une grande partie de ce pays récent a été russe, depuis Catherine de Russie…
- Est-il acceptable de basculer, progressivement, de la protection légitime de la souveraineté ukrainienne, à une volonté de déstabilisation de la Russie ? Est-ce l’intérêt de la France ?
- La France a-t-elle l’outil de défense adapté à cette guerre de projection, alors que sa dissuasion nucléaire ne vaut que pour son territoire ?
- Quant aux sanctions contre la Russie, ne vont-elles pas punir davantage les Français que les Russes, provoquant une crise économique européenne affaiblissant durablement le continent, face à la partition du monde déjà structurelle, entre les États-Unis et la Chine ?
- Est-ce vraiment crédible de porter en bandoulière nos valeurs quand, pour punir Poutine, on va chercher l’aide de régimes pires en Arabie Saoudite, au Qatar ou en Azerbaïdjan qui vient d’agresser nos frères arméniens ?
- Enfin, n’y a-t-il pas un autre chemin à emprunter pour la France, dans la droite ligne des discours de Phnom Penh, de Mexico ou de Québec du Général de Gaulle, qui avait compris, avant les autres, le nouveau monde multipolaire, ou de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin, au moment de la crise Irakienne ?
Vous l’avez compris, car les réponses sont dans les questions, l’engagement irraisonné de la France dans la surenchère en Ukraine est une pure folie pour la France et l’Europe !
Pour ma part, je réitère mon plan de paix du 7 mars dernier :
- Autonomie du DONBASS,
- Démilitarisation de l’Ukraine,
- Retrait des troupes russes,
- Élections libres sous l’égide de l’ONU.
Il n’y a pas d’avenir pour l’Europe, sans une vraie coopération entre l’Ouest et l’Est.
Poutine passera, mais la Russie restera ! Le conflit entre l’Europe occidentale et la Russie, paraîtra aussi anachronique un jour, que celui entre la France et l’Allemagne. Pourquoi ce suicide collectif ? Car contrairement à ce que l’on nous dit, nous partageons, avec le grand peuple russe, une même civilisation…
Vous le constatez tous ici, jamais nous n’avons connu un pouvoir aussi dangereux pour les Français et destructeur pour notre France. En vérité, nous voyons à l’œuvre une oligarchie, mélange d’intérêts financiers et d’idéologie post soixante-huitarde, qui pille les richesses du pays, qui appauvrit la majorité des Français et s’attaque à notre identité profonde. La finance mondialisée et la culture woke, se font la courte échelle chacune, prenant l’autre pour l’idiot utile de sa cause ! Ce rouleau compresseur est d’autant plus agressif et totalitaire, qu’il sent les résistances croissantes des peuples qu’il dépouille et prive de Liberté. Alors les mensonges sont de plus en plus grossiers. La propagande est de mieux en mieux organisée.
Les réseaux sociaux, un temps véritable espace de liberté, sont de plus en plus bridés par la police de la pensée. Les résistants font l’objet de caricatures abjectes. « Post-fasciste », « extrême-droite », « complotiste », par exemple, Giorgia Meloni qui, pensez-vous, a osé se revendiquer femme, mère, chrétienne, italienne !!!!
Trop c’est trop !
Mes parents ont connu la guerre, les rafles, la résistance et je n’accepterai jamais que ceux qui criaient, en 1968, DeGaulle/CRS/SS, nous salissent.
Nous, les vrais démocrates,
Nous, les vrais républicains,
Nous, les vrais patriotes.
Eux qui, depuis 20 ans, ont tout détruit de la France que nous aimons !
Eux qui ont bafoué, tant de fois, la volonté, pourtant souveraine, du peuple français !
La première bataille est là dans le choix des mots. N’acceptons plus ces mises à mort symboliques, dans des médias subventionnés par nos impôts !
Ne vous y trompez pas, leur manœuvre est habile. Connaissant le rejet qu’ils inspirent, ils savent que le seul moyen de rester au pouvoir est de déconsidérer leurs opposants. Alors ils sont prêts à tout pour cela :
- Instrumentalisation de la justice,
- Achat de pseudos experts qui vous expliquent qu’il n’y a qu’une politique possible, (alors que les deux tiers des nations, notamment pendant la crise Covid ou sur l’Ukraine, pensent et agissent différemment !)
En vérité, ils ne visent qu’à maintenir par défaut un pouvoir aux abois. Arrêtons de subir cela.
Nous sommes idéologiquement majoritaires dans notre pays. Tout l’enjeu maintenant est de transformer cette victoire de la pensée en victoire politique ! Réussir en France, ce qu’ils ont su faire en Italie.
Pour cela, je vous propose de relever trois défis, de gagner trois batailles :
- Celle de l’union,
- Celle de la crédibilité du projet commun,
- Celle, enfin, de la liberté.
1) Unir les Amoureux de la France est le préalable à tout.
Ce n’est pas faute d’avoir essayé, reconnaissez-le !
Au second tour de 2017, j’ai, souvenez-vous, été le seul à briser le tabou de l’alliance, en prenant tous les risques pour soutenir, au second tour, Marine le Pen. Car je savais qu’Emmanuel Macron était dangereux pour la France. Ensuite, nous avons à quelques-uns, fondé les Amoureux de la France et j’ai proposé une primaire ouverte pour choisir une candidature unique à la présidentielle de 2022. Mon initiative n’a pas été acceptée et nous fûmes 3 candidats patriotes sur la ligne de départ. Au cours de la campagne, je me suis efforcé de ne jamais dire un mot contre mes concurrents et j’ai, au soir du premier tour, tendu la main pour, une fois de plus, faire barrage au démolisseur de la France.
Aux législatives enfin, que n’ai-je été déçu de voir Jean-Luc Mélenchon réussir à forger la coalition électorale qu’attendaient tant nos électeurs. Il ne s’agit pas ici de revenir sur les responsabilités partagées des uns ou des autres, sur les mots qui ont blessé, mais de dépasser tout cela pour demander, droit dans les yeux, l’union des républicains, souverainistes et des patriotes.
L’alliance de la dernière chance pour la France.
Laurent Wauquiez, Marine Le Pen, Jean Lassalle, Florian Philippot, Eric Ciotti, Marion Maréchal, Bruno Retailleau, Michel Onfray, Rachida Dati, Eric Zemmour, Nadine Morano, Jordan Bardella et tant d’autres… :
Oui, je m’adresse à vous tous dont je connais la passion de la France.
Franchement, droit dans les yeux, il y a moins de différences entre nous tous, qu’entre Silvio Berlusconi, Matteo Salvini et Giorgia Meloni !
Quand allez-vous comprendre que nos électeurs n’en peuvent plus :
- des égos,
- des susceptibilités,
- des vieilles rancunes,
- des querelles de chapelles,
- et même des différences programmatiques
quand ils assistent, impuissants, à la démolition de tout ce qui fait la France. L’existence même de notre pays !
Bien évidemment, il faudra, chacun de nous, abandonner temporairement une part de notre identité politique, pour accoucher d’un programme commun minimum. Mais aujourd’hui, en raison de nos divisions, nous sommes réduits à l’impuissance totale.
N’est-il pas temps de présenter aux Français un gouvernement de salut public ?
N’est-il pas urgent d’agir maintenant sans attendre 2027, car dans quel état allons-nous retrouver le pays dans plus de 4 ans ?
Emmanuel Macron nous menace, en cas de motion de censure, d’une dissolution.
Banco !
C’est l’occasion de gagner de nouvelles élections législatives en présentant cette alliance de la dernière chance pour la France. Oui, je suis convaincu que les Français nous donneraient une majorité.
Bien sûr, avant d’en arriver là, il faudrait gagner deux autres batailles.
2) La bataille du programme de salut public.
Nos compatriotes sont lassés des projets politiques, tant ils ont été trompés par des démagogues sans scrupule. Pour restaurer la confiance et démontrer qu’une autre politique est possible, il est impératif, comme j’ai commencé à le faire dans mon « Tour de France des solutions », d’expliquer comment, face à chaque situation, nous agirions, si nous étions à la place du gouvernement. C’est le seul moyen de tordre le cou à cette fausse évidence, selon laquelle rien n’est plus possible, tant tous les partis politiques seraient incapables et pourris.
C’est aussi le moyen de re-mobiliser les abstentionnistes, avec lesquels nous pouvons bouleverser l’ordre établi. Expliquons aussi, inlassablement, que nous mettrions en œuvre des mesures qui ont porté leurs fruits dans d’autres pays. Par exemple, pour rétablir l’ordre, proposons l’expulsion immédiate des délinquants étrangers, comme le font tous les pays du monde… ou le rétablissement des frontières qui existent partout, sauf dans l’Union européenne, où justement règne le chaos ! Ou encore la procédure pénale espagnole, qui permet une réponse en 15 jours pour toute violence faite aux femmes. Dans un autre domaine, proposons, pour faire baisser le coût de l’électricité, comme au Portugal, de sortir du système de prix de l’Union européenne. Proposons aussi, pour donner une bouffée d’oxygène aux familles, de mettre en place la TVA à 0% sur 50 produits de première nécessité. Je pourrais multiplier à l’infini, dans tous les domaines, des exemples de solutions concrètes de bon sens, qui marchent ici ou là et que le gouvernement, prisonnier de conflits d’intérêts ou du carcan de l’Union européenne, se refuse à mettre en œuvre.
Par exemple, les droits de douanes suisses, appliqués pour protéger la viabilité de leur agriculture de montagne, qui leur permet d’éviter une dépendance alimentaire vis-à-vis de l’étranger, ou encore la mise en œuvre de cartes Vitale biométriques, ou la réintégration des soignants pour pouvoir rouvrir les lits d’hôpitaux fermés…
Bien évidemment, et vous le savez tous ici, on ne pourra pas échapper à la question centrale de la souveraineté, qui doit être retrouvée si l’on veut pouvoir agir avec efficacité. C’est d’ailleurs l’obstacle le plus difficile à la formation de toute coalition électorale. Il faudra trouver le chemin de crête permettant de rassembler tous ceux qui ont compris que seule une France libre peut redevenir forte et juste. Mais je ne doute pas qu’à force de subir les oukases suicidaires d’Ursula Von Der Layen, même les plus européistes commencent à avoir la nausée. Ce système bruxellois à bout de souffle censé nous apporter la prospérité et la paix, nous apporte la misère et nous conduit vers la guerre. Là aussi, il est temps de proposer une nouvelle organisation alternative, la seule possible : celle de l’Europe des nations libres et des coopérations à la carte. Nous en reparlerons…
En définitive, vous l’avez compris, le choix est simple : soit nous continuons le chacun pour soi et nous serons spectateurs de la destruction du pays, soit nous faisons l’effort de nous entendre sur un programme commun et nous pourrons redonner une espérance aux Français.
- Rétablir l’ordre,
- Bloquer l’immigration,
- Récompenser le travail
- Reconstruire nos services publics en les finançant par la fin des gaspillages scandaleux,
- Valoriser la famille,
- Redonner la parole au peuple par le RIC
- Et, enfin, porter une voix de la France indépendante.
Une fois ce projet négocié entre les hommes et femmes de bonne volonté, il faudra alors entamer la dernière bataille avant la victoire… celle de la liberté !
3) La bataille de la liberté
Jamais je n’aurais imaginé, il y a seulement quelques années, devoir me battre politiquement pour nos libertés. Je n’ai pas à vous convaincre ici (vous qui m’avez accompagné envers et contre tout à la présidentielle, autour d’un slogan : « Le choix de la liberté ») de la rapidité avec laquelle l’étau se resserre autour des libertés, qui nous paraissaient à tous évidentes, éternelles ! Après les gilets jaunes réprimés avec indignité dans l’indifférence générale, la période du Covid a révélé la fragilité de nos sociétés :
- la manipulation par la peur,
- la puissance des multinationales du numérique dominant les États nations,
- l’évanouissement des contre-pouvoirs …
La concentration des capitaux en des fonds d’investissement tentaculaires, qui sont actionnaires à la fois des multinationales qui veulent vendre leurs produits et des médias ou des réseaux sociaux, censés nous informer avec neutralité, explique l’ampleur des conflits d’intérêts. Ils sont prêts à tout pour rendre service aux pouvoirs étatiques ou financiers en place, aux lobbies, aux communautarismes en tout genre… Fonds d’investissement qui ont aussi pour pions des chefs d’État ou de gouvernement qui ne peuvent rien leur refuser, comme l’a montré la proximité d’Emmanuel Macron avec Black Rock ou le scandale Mac Kinsey et comme le prouve maintenant son empressement à vouloir faire passer sa réforme des retraites. Échanges de bons procédés entre des pouvoirs corrompus, des oligarques et des médias… Bien sûr, tout cela, comme dans le monde d’Orwell, pour notre bien, notre santé, notre planète… Ajoutez à cela les fantastiques progrès de l’Intelligence Artificielle, de la robotisation et la suppression de l’argent liquide et vous deviendrez un QR code qui devra bientôt voter par internet jusqu’à obéir pour circuler et consommer !
Ce monde en préparation est pour moi un cauchemar, car contraire à plusieurs siècles de combats pour notre liberté, pour notre démocratie.
Et ce n’est pas être complotiste que d’oser le dévoiler, mais tout au contraire avant-gardiste.
Mais l’histoire n’est heureusement jamais écrite d’avance. Il ne s’agit pas d’empêcher la marche du monde scientifique, mais tout simplement de prendre le meilleur de l’innovation, tout en sachant en encadrer l’usage et en maîtriser les pouvoirs. Il y a urgence à réglementer les algorithmes qui faussent les audiences, à séparer les puissances financières des propriétés de médias, à protéger le pluralisme comme les journalistes indépendants.
Partout dans le monde, des lanceurs d’alerte, des scientifiques, des responsables politiques, des hommes de foi, des syndicalistes, des intellectuels, des journalistes, des entrepreneurs se mobilisent, même au Congrès des États-Unis, pour dénoncer cette inhumanité qui voudrait rapprocher, au point de les confondre, l’homme et le robot.
La dernière étape, ne vous y trompez pas (là aussi, pour votre bien, pour abréger vos souffrances), étant l’euthanasie, c’est-à-dire le suicide assisté, le suicide organisé, le suicide imposé, le meurtre en série pour des raisons bassement financières !
Le combat pour la liberté rejoint, bien sûr, celui pour la vie, pour l’identité, chaque être étant unique et intouchable.
Alors oui, nous combattons, à Debout la France, pour cette petite flamme qui est la conscience humaine, que rien ni personne ne peut acheter, enfermer, dompter.
Oui, l’enjeu du XXIe siècle, est de sauver l’Homme, l’individu, dans son mystère, sa fragilité et sa force. Le Général de Gaulle, on en revient toujours à lui, ce géant, nous rappelait l’essentiel par deux citations prémonitoires :
« Il n’y a de querelle qui vaille, que celle de l’Homme »
Et
« Il y’a un pacte 20 fois séculaire, entre la grandeur de la France et la liberté du monde ».
Vous comprenez alors, une fois de plus, pourquoi notre combat est de rendre à la France sa grandeur et aux Français leur liberté.