Mes chers amis,
Merci à vous tous d’avoir participé à nos universités d’été.
Bonne chance et bon courage à nos éclaireurs qui iront cet été sur les routes de France pour faire du porte à porte. L’objectif : sonner à 1 million de portes pour échanger avec les Français et leur présenter nos solutions de bon sens.
A neuf mois de l’élection présidentielle, l’heure n’est plus au bilan, que nous connaissons tous : insécurité chronique, endettement maladif, submersion migratoire, chômage de masse, crise sanitaire gérée en dépit du bon sens, système éducatif à la dérive.
L’heure est aux propositions concrètes, pour résoudre enfin les problèmes des Français.
Mais pour proposer les bons remèdes il faut poser le bon diagnostic. Il faut définir le cap.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Tout simplement parce que la France n’est plus une Nation libre. Libre de défendre ses intérêts.
Tout simplement parce que les Français perdent, année après année, leur liberté. Liberté de penser, de débattre, de s’exprimer, d’entreprendre.
A l’intérieur, le pouvoir a été abandonné à quelques barons, quelques corps, quelques féodalités, qui servent des intérêts propres, des intérêts financiers à court terme.
Mais jamais au fameux intérêt supérieur de la Nation, au cœur de l’appel du 18 juin.
Ce même Général de Gaulle, qui écrivait, en 1962, quand il défendait l’élection du Président au suffrage universel : « il est grand temps de prouver que les fiefs politiques, professionnels, journalistiques, fussent-ils additionnés, n’expriment pas la volonté du peuple non plus qu’ils ne défendent son intérêt collectif. »
Résistant à ces forces intérieures, comme extérieures, qui ne voulaient pas vous permettre d’élire au suffrage universel le Président de la République, De Gaulle ne céda rien. Rien à la supranationalité, car « rien n’est au-dessus des nations ». Rien aux féodalités, qui de toute l’Histoire de France s’étaient appuyées sur les intérêts extérieurs : des Plantagenêt aux Sorbonnards, en passant par Charles le Mauvais et les ducs de Bourgogne.
En redonnant à la France son indépendance et sa liberté, il la conduisit à toutes les réussites.
C’est lui qui a lancé les grandes ambitions scientifiques, spatiales, aéronautiques et nucléaires, sur lesquelles nous vivons encore.
C’est lui qui a défendu les intérêts français dans une Europe des nations, redressé les comptes publics, amélioré les conditions de vie, fourni le plein emploi.
Malheureusement après son départ, pas à pas, profitant de Présidents faibles, les oligarques ont repris le pouvoir, avec les résultats que l’on sait.
Pire encore, pour dissimuler l’échec de leur politique, le pillage de nos entreprises, la destruction de nos terroirs, de nos savoir-faire, et de nos services publics, cette oligarchie, qui prend ses ordres à l’extérieur, tente désormais de manipuler les Français.
Par leurs émissions quotidiennes dont la partialité n’est plus à prouver, ils veulent vous amollir.
Par leur jeu sondagier, ils veulent vous imposer un duel Macron – Le Pen dont vous ne voulez plus, car vous avez compris qu’il ferait réélire Macron, pour le plus grand malheur du pays. N’oubliez pas, qu’à la même époque en juillet 2016, le duo Jupé-Le Pen vous était promis.
Manipulations aussi par des polémiques permanentes qui font le buzz pour vous détourner des débats de fond sur les solutions à mettre en œuvre.
Incapables de protéger les Français, il ne leur reste plus qu’à les dresser les uns contre les autres.
Il est bien connu que diviser pour régner est la meilleure assurance vie des pouvoirs faibles et cyniques.
Salariés du privé contre fonctionnaires, gilets jaunes contre commerçants, et maintenant vaccinés contre non-vaccinés.
Enfin, quand ils n’arrivent plus à nous manipuler, ils s’attaquent à nos libertés.
A nos libertés individuelles, comme si nous n’étions bons à rien d’autre que nous taire et consommer.
La crise sanitaire a accéléré toutes les dérives, instrumentalisant la peur pour nous priver de nos droits les plus fondamentaux : aller et venir, se réunir, et maintenant disposer de son corps.
Combien de temps encore allez-vous croire ceux qui, avec arrogance, se trompent sur tout ?
Arrêtez de vous laisser culpabiliser de penser librement, de vous exprimer librement et d’agir librement ! Pour vous-mêmes, pour vos familles, pour votre pays.
A ce mépris du pouvoir, vous avez répondu, lors des élections départementales et régionales, par le mépris des urnes.
Ce triomphe de l’abstention est le révélateur d’une forme d’insurrection civique.
Bien sûr que le caractère artificiel des grandes régions et des vastes cantons a joué.
Bien sûr que le fiasco de la distribution des professions de foi a nui à l’information des électeurs.
Mais là n’est pas la vraie cause. Là n’est pas le vrai mal.
Quand les bons viveurs de la politique, qui fanfaronnent chaque dimanche d’élection, comprendront-ils que la démocratie est en panne de par leur faute ?
Eux qui ne s’intéressent qu’à leur propre jeu politicien, à leurs privilèges, à leurs prébendes.
Les Français ont fait la grève des urnes car le vote a perdu son utilité.
Car, justement, les fiefs qu’évoquait le Général de Gaulle l’ont emporté sur le seul intérêt national.
Le vote a été trahi et dévoyé
Le Non du référendum de 2005 a été effacé au profit du traité de Lisbonne
Les promesses multipliées au gré des campagnes présidentielles n’ont jamais été tenues, car des directives européennes ont plus de poids qu’un Président de la République
Pour redonner aux Français le goût des urnes, il faut simplement rendre au vote son utilité. Et pour rendre au vote son utilité, il faut que les dirigeants élus par le peuple puissent concrètement résoudre les problèmes du peuple.
En somme, nous devons être maîtres chez nous.
Comment lutter contre l’insécurité sans contrôler nos frontières ?
Comment surmonter les épidémies si nous produisons nos médicaments à des milliers de kilomètres ?
Comment oser parler de transition écologique alors qu’on signe des traités de libre-échange qui importent des produits qui n’obéissent pas aux mêmes normes environnementales ?
Comment promouvoir l’agriculture française quand on supprime l’étiquette Made in France pour obéir à Bruxelles ?
Comment préserver le pouvoir d’achat quand on laisse des sociétés privés autoroutières racketter les Français ou qu’on démantèle EDF ?
2022 est l’occasion historique pour reprendre en main notre destin.
Je suis candidat pour rendre le pouvoir aux Français.
Pour vous rendre votre liberté, individuelle et collective.
Je vous propose deux révolutions : celle de la démocratie participative ; celle de l’Europe des Nations
La démocratie participative tout d’abord.
Je veux vous rendre le pouvoir, en vous consultant par référendum sur les grands enjeux :
– immigration, par exemple par la suppression du droit du sol
– réforme du code pénal, pour qu’à chaque délit corresponde une peine réelle exécutée
– rétablissement de la méritocratie à l’école et d’un vrai BAC, pour réparer l’ascenseur social
– renforcement de la laïcité, pour mettre fin au communautarisme rampant
Sur tous ces sujets, c’est vous qui, pour la première fois depuis bien longtemps, aurez le dernier mot !
Je veux vous rendre le pouvoir, en instaurant le RIC, comme en Suisse
Je veux vous rendre le pouvoir, en reconnaissant le vote blanc – annulant même au-delà d’un certain seuil l’élection
Je veux vous rendre le pouvoir, en instillant une dose de proportionnelle
Mais pour que le vote soit vraiment libre, il faut que l’esprit le soit.
Cela exige une Ecole qui éveille à la connaissance.
Cela passe par des Universités qui renouent avec la diversité des pensées et par des médias vraiment pluralistes.
Nous aurons l’occasion d’en reparler.
Je vous propose ensuite la révolution de l’Europe des nations, car la démocratie n’existe qu’au niveau national, et cela ne sert à rien d’élire un Président de la République qui prend ses ordres auprès de dirigeants étrangers, de technocrates ou de juges apatrides.
Philippe Séguin l’avait déjà compris dans son grand Discours pour la France : « la construction européenne se fait sans les peuples, se fait en catimini, se fait dans le secret des cabinets, dans la pénombre des commissions, dans le clair-obscur des cours de justice ».
Voilà pourquoi je vous propose de recréer la seule Europe qui peut fonctionner, celle des peuples et des Nations.
Cela exige le rapatriement de notre capacité d’agir, dans le domaine des frontières, des lois et du budget.
Soyons fiers de la Nation française !
Souvenons-nous de ces mots magnifiques de Philippe Séguin :
« Il n’est ni repli, ni rejet, il est un acte d’adhésion. Car la nation ce n’est pas un clan, ce n’est pas une race, ce n’est pas une tribu. La nation c’est plus encore que l’idée de patrie, plus fort que le patriotisme, ce noble réflexe par lequel on défend sa terre natale, son champ, ses sépultures. Car le sentiment national, c’est ce par quoi on devient citoyen, ce par quoi on accède à cette dignité suprême des hommes libres qui s’appelle la citoyenneté » (Discours pour la France, p. 36).
Vous l’avez compris, je veux rendre aux Français leur liberté et à la France son indépendance.
Alors, nous aurons les moyens de nous attaquer aux causes profondes des problèmes que nos dirigeants ont laissé, par paresse et conformisme, pourrir au fil du temps.
Oui mes amis, contrairement à la petite musique de la résignation, du défaitisme, que vous entendez matin midi et soir à la radio et à la télévision, notre pays a de grands atouts, et les Français sont capables de sursaut, à condition qu’on fixe un cap et des priorités.
Les miennes sont claires et structurent mon projet pour 2022 :
1/ Tout d’abord rétablir la sécurité, car il n’y a pas de liberté sans ordre.
Une fois que nous aurons récupéré le contrôle de nos frontières en quittant Schengen, nous pourrons bloquer une immigration devenue folle
Une fois que nous aurons rétabli le peuple français en son droit de légiférer par référendum, nous pourrons réformer notre code pénal, supprimer le droit du sol et suspendre le regroupement familial.
Une fois que nous aurons mis au placard les juges de la CEDH, nous pourrons expulser les clandestins de notre territoire, les mineurs étrangers, et combattre véritablement l’islamisme qui gangrène notre pays.
Pourquoi s’interdire ce que la plupart des démocraties du monde font tous les jours, de l’Australie au Japon en passant par le Royaume-Uni ?
2/ Ma deuxième priorité est de relocaliser 1 million d’emplois, car il n’y a pas de liberté sans prospérité ni dignité par le travail
Une fois que nous aurons évacué la bureaucratie bruxelloise pour faire du droit français la seule source de droit, nous pourrons aider nos entreprises à relocaliser, faire de la préférence fiscale pour les bénéfices réinvestis en France, et ainsi recréer de la richesse sur le sol national
Une fois que nous aurons supprimé les directives sur les travailleurs détachés, nous pourrons véritablement récompenser le travail de nos premiers de corvée sans jamais leur imposer une concurrence déloyale sur leur propre sol.
Une fois affranchi du carcan de la Commission de Bruxelles, nous pourrons investir massivement dans les technologies d’avenir et dans nos champions, comme le font les plus petits comme les plus grands, de Singapour aux Etats-Unis, de la Suisse à la Corée du Sud.
Il est vital de relocaliser un million d’emplois, non seulement pour offrir un avenir à notre jeunesse, mais aussi pour porter le financement de notre politique familiale, si importante, et de nos retraites.
3/ Ma troisième priorité est de réparer l’ascenseur social car il ne peut pas y avoir de cohésion nationale sans égalité des chances, d’où que l’on vienne et où que l’on habite.
Cessons d’importer des Etats-Unis un communautarisme destructeur de notre modèle d’assimilation
Une fois que nous aurons retrouvé notre universalisme et notre indépendance d’esprit, nous pourrons reconstruire l’Ecole de la République, celle de la connaissance, du mérite et de l’effort.
Une fois que nous aurons sorti du jeu les lobbys et les directives européennes, nous pourrons reconstruire nos services publics, partout et pour tous.
4/ Ma quatrième priorité, enfin, est de bâtir une écologie humaine, pragmatique, qui défend l’Homme, sa santé, la biodiversité et nos paysages, pour que le monde de demain ne soit pas qu’un monde numérique et désincarné, mais un monde préservé et enraciné.
Une fois que nous aurons relocalisé nos productions, nous contrôlerons davantage ce que nous consommerons, protégeant notre santé et non leurs profits.
Une fois que nous aurons récupéré les milliards d’euros de fraude à la fausse carte vitale sur lesquelles nos dirigeants ferment les yeux, nous pourrons investir dans la Santé publique, aujourd’hui en lambeaux, en rouvrant un hôpital par département.
Une fois maîtres de notre politique énergétique, nous pourrons bloquer l’installation des éoliennes qui défigurent nos paysages, abîment notre biodiversité, et font exploser nos factures d’électricité.
Autant d’exemples qui démontrent que la France peut redevenir un grand pays, à la condition simple que les Français le décident.
Dans le match des nations, le boxeur France ne peut pas combattre les mains liés, ni vaincre sans croire en lui-même
Avec vous, mon rôle est de briser ces chaînes et de redonner aux Français l’estime d’eux-mêmes
Dans les premières lignes de ces Mémoires de Guerre, le Général de Gaulle écrivait que « notre pays, tel qu’il est, parmi les autres, tels qu’ils sont, doit sous peine de danger mortel, viser haut et se tenir droit ».
Viser haut et se tenir droit ! Voilà le message que vous allez porter sur toutes les routes de France.
A vous de convaincre les Français que le 10 avril 2022, ils auront, entre leurs mains, le destin de la France.
A vous de les convaincre qu’ils sont un grand peuple, capable pour le meilleur de surprendre le monde.
Debout la France !
Nicolas Dupont-Aignan
Président de Debout la France
Député de l’Essonne
Candidat à l’élection présidentielle