Chers amis, chers compagnons
Depuis le congrès de 2014, que de chemins parcourus. La politique en France est un dur combat. Il faut du courage pour se maintenir. Or, Nicolas Dupont Aignan a ce courage, cette volonté, cette obstination, cette ténacité, cette ambition pour la France car il sait que notre combat est juste et que nous faisons ces efforts pour notre pays, pour nos enfants. Car c’est de cela dont il s’agit, de la survie de notre pays, de notre nation, de notre patrie.
Nous ne sommes pas antieuropéens. Nous aimons la belle idée de l’Europe mise en place avec le Général de Gaulle, cette belle idée si souvent défendue avec talent par notre vieil ami Philippe Séguin. Ayons une pensée pour lui, disparu il y a 8 ans. Pupille de la nation (son père est mort en soldat) il avait cet amour charnel pour la France.
Nous commémorons cette année le centième anniversaire de l’armistice de la grande guerre. Plus d’un million de morts. Nos ancêtres ont donné leur vies pour que nous vivions dans un pays indépendant, libre, où notre culture, notre civilisation, a su rassembler des hommes et des femmes de différentes sensibilités, comme de Gaulle avait su le faire. Et nous ? Nous irions la brader ? Comme certains le veulent désormais ?
Comme tout historien, et ceux qui me connaissent savent toute l’importance que j’attache à l’histoire, Philippe Séguin avait compris l’enjeu. Profondément attaché à la participation aux bénéfices dans les entreprises, il serait offusqué des dérives actuelles où l’économie mondialisée privilégie la finance à l’individu.
Son discours du 5 mai 92 est mémorable, sur le traité de Maastricht imposée contre notre Constitution. « La souveraineté nationale appartient au peuple ». Nicolas Sarkozy en 2008 viole ce principe quand il impose par le parlement la constitution européenne refusée le 29 mai 2005 par 55 % des français.
Depuis ce discours, rien n’a hélas changé. Depuis 61 ans, selon les mots de Philippe Séguin, « une oligarchie d’experts, de juges, de fonctionnaires, de gouvernants prend au nom des peuples, sans en avoir reçu mandat, des décisions dont une formidable conspiration du silence dissimule les enjeux et minimise les conséquences ».
La souveraineté ne se divise pas, ne se limite pas, ne se partage pas. Or on nous a volé notre souveraineté. On veut nous imposer un modèle de civilisation qui efface notre histoire, comme le voulait Jean Jacques Rousseau. C’est l’enjeu des élections européennes de mai 2019.
Que voulons-nous pour notre pays. Un pays qui soit une simple région gérée par Bruxelles? Une région gérée par des fonctionnaires ? Par les lobbys ? Par les financiers ? Ou par le peuple pour le peuple ? Notre combat est très simple, redonner la voix au peuple de France, lui permettre de décider de son destin.
Tout le monde s’accorde à reconnaitre le droit des peuples à disposer d’eux même. On l’a appliqué à toutes les anciennes colonies, Algérie, Tunisie, Maroc etc.. Et nous, nous n’aurions plus le droit de décider de la vie que nous voulons ? Nous n’aurions plus le droit de maintenir notre système de liberté ? Nous serions finalement une colonie. C’est cela que nous voulons ? Etre une colonie de Bruxelles? D’une oligarchie qui décide de détruire nos frontières ? Qui décide qui peut entrer dans notre pays ? Qui considère qu’une société multiculturelle est le modèle alors que cela n’a jamais apporté que des malheurs dans l’histoire. Même si nous sommes une société multiethnique, nous ne voulons pas d’une société multiculturelle.
Ne nous trompons pas. Nous aurons droit à de belles paroles, de belles promesses lors de la campagne de 2019. Comme en 2014. Je me souviens de débats auxquels j’ai participé quand je menais la liste pour la grande région Sud/Est où les tenants de l’Europe fédérale étaient menés par Sylvie Goulard, celle qui parlait du petit peuple français incapable de comprendre ce que décidait Bruxelles. Elle m’affirmait que les frontières seraient mieux tenues avec Bruxelles grâce à l’agence Frontex ! Nous voyons le résultat, aucun contrôle n’existe.
Et ceux qu’on appelait les UMP à l’époque, ils affirmaient qu’ils réorienteraient l’Europe. Laurent Wauquiez l’avait dit lors d’un débat à Nice face à Nicolas Dupont Aignan. C’était des mensonges ! On l’a vu quand tous les députés européens LR (sauf 3) ont voté les sanctions contre la Hongrie qui avait juste la volonté de contrôler légitimement ses frontières.
Cette Union Européenne continue à tuer notre agriculture, nos transports routiers, nos emplois…Contrairement aux promesses de Macron on passe de 150 000 travailleurs détachés à 500 000 en 5 ans !
Nous avons la possibilité historique d’envoyer enfin des députés DEBOUT LA France à Strasbourg. Le philosophe et académicien Henri Massis disait: « C’est l’homme qui fait l’histoire et non pas l’histoire qui fait l’homme ». Notre avenir, l’avenir de notre pays, de la France, il est entre nos mains. Il nous appartient d’écrire l’histoire future.
On nous rabache toujours que la France est trop petite face au monde, mais on ne cite jamais les pays de notre taille ou plus petits qui réussissent. Victor Hugo disait : un petit peuple libre est plus grand qu’un grand peuple esclave.
Je refuse qu’en France, nous devenions un grand peuple esclave du marché libéral, mondialisé. Un peuple de consommateur. La France mérite autre chose. La France est un exemple pour beaucoup. Thomas Jefferson disait : « Pour tout homme, le premier pays est sa patrie, et le second, c’est la France »
Alors, en 2019, je compte sur vous pour que ces élections soient la victoire que nous attendons tous depuis 5 ans. Nicolas Dupont Aignan compte sur nous. Il est l’homme de cette victoire que nous allons avoir, un homme de rassemblement, un homme de vérité, un homme de liberté !
Vive la France, vive DLF et vive NDA