Bonjour chers amis,
Lundi matin 15 mai 2017 à Mamers dans la Sarthe, nous sommes au lendemain de l’élection présidentielle.
A mon bureau je suis accueillie par une étrange question de mes salariés :
« Tu vas être ministre ? »
Et ils me tendent le journal :
un article titrait : « Une ministre sarthoise au gouvernement ? »,
Cet article était illustré par une photo couleur de moi-même aux côtés de Nicolas Dupont Aignan.
Je ne comprenais pas !
En fait la lecture de l’article révèle qu’il s’agissait de Marlène Schiappa, sarthoise inconnue du grand public, qui avait été mon adversaire au Mans lors des dernières élections départementales.
Je connaissais son état d’esprit, d’où mon inquiétude !
La confirmation de sa nomination comme secrétaire d’état à l’égalité hommes/femmes n’augurait rien de bon pour la défense des valeurs de la famille.
Depuis quelques mois ce gouvernement, encouragé par l’Union européenne, pas à pas légifère pour diminuer les soutiens financiers à la famille, remettre en question l’universalité des allocations familiales pour les familles nombreuses, nie le rôle essentiel d’un père et d’une mère pour une éducation équilibrée des enfants.
Le mal à l’égard de la politique familiale a déjà été largement fait par les gouvernements précédent et actuel :
Hollande bien conseillé par Macron avait déjà supprimé un avantage aux parents de familles nombreuses, avantage qui consistait à ne pas imposer les compléments de retraite.
Ce gouvernement continue à mener une politique anti-famille, anxiogène et individualiste , en effet :
- Le Haut commissaire à la réforme des retraites, M. Delevoye, cadre de La République en marche, évoque la mise en cause de la pension de réversion, d’où l’angoisse en particulier des mères qui n’ont pas cotisé pour élever leurs enfants.
- le prélèvement à la source qui change la nature même de l’impôt sur le revenu: il n’est plus appuyé sur la notion de foyer fiscal et mais sur l’individu.
- Le refus de la loi Schiappa de punir enfin tous ceux qui agressent sexuellement des mineur montre la lâcheté de ce gouvernement.
- Mais aussi, alors que le Haut Conseil à la famille estime qu’il manque 250 000 places de crèches en France comme le proposait Nicolas Dupont-Aignan à la présidentielle, l’objectif d’en créer 30 000 n’est pas satisfaisant.
- Sans oublier l’attaque faite à l’APL (aide personnalisée au logement) et sa quasi suppression pour l’accès à la propriété.
Comment voulez-vous que nos jeunes couples aient envie fonder une famille ?
Le nombre de naissances a chuté et l’immigration ne peut pas être un moyen de résoudre le déficit démographique car, si par déficit démographique, on entend faible taux de fécondité, les immigrés ne remplaceront jamais les bébés !
La famille est en grand danger.
Elle est pourtant le lieu privilégié pour la construction des futurs citoyens de notre pays la France.
Elle nous construit car elle nous enracine.
Elle est le refuge des plus faibles, les petits, les malades, les personnes en situation de handicap mais aussi ceux qui dépriment, qui se trouvent sans travail.
Elle est un soutien intergénérationnel, de la petite enfance à la vieillesse.
Elle est aussi l’occasion de petits et grands bonheurs, naissances, mariages, fêtes de famille, cousinades…. jamais les français ne se sont autant intéressés à leur généalogie.
Dans les sondages auprès des jeunes, la famille est la valeur N°1.
Plus que jamais nous devons reprendre en main la politique familiale.
Il en va de la survie de la France.
Nicolas Dupont Aignan dans son programme présidentiel a formulé un ensemble de propositions pour rétablir une politique familiale digne de ce nom comme :
- Revaloriser les droits de retraites pour les mères de 3 enfants et plus.
- Mettre en place un droit à la formation suite à un congé parental
- Créer 200 000 places de crèches pour mieux concilier vie professionnelle et vie familiale.
- Inciter les grandes entreprises de biens de consommation à mettre en place des cartes de familles nombreuses à l’image de la carte SNCF
- Renforcer le télétravail, mettre en place des dispositifs qui permettent aux parents de continuer à travailler dans de bonnes conditions
Ce sont des mesures de justice et de soutien à la natalité.
Debout la France dans sa politique familiale doit être particulièrement vigilant sur des dérives de société :
– Il est inconcevable d’admettre utilisation du « ventre » de femmes en difficulté financière par le biais de la GPA (Gestation pour autrui)
- Il est grave de justifier la mise place de l’euthanasie sous prétexte de soulager des souffrances.
La député en Marche de l’essonne Amélie de Montchalin confirme mon inquiétude par le cynisme de cette déclaration :
« Il y a un âge où lorsqu’on devient un poids financier très important pour la société où la question de la fin de vie anticipée doit être posée. »
Si Debout la France s’interroge sur l’état de la planète que nous laisserons à nos enfants,
il s’interroge aussi sur l’état de la société que nous laisserons à nos enfants.
Avec Nicolas Dupont Aignan, nous voulons que nos enfants puissent être fiers de nous parce que nous avons eu le courage de nous battre pour qu’ils puisse à leur tour avoir une famille.