Car le risque est bien de créer un droit à l'enfant. En rappelant que la décision d'accorder ou de refuser l'adoption à des candidats devait prendre en compte le seul intérêt de l'enfant, les sages de la rue Montpensier ont rappelé qu'il n'y avait pas de droit à l’enfant mais des droits de l’enfant dont le premier est celui d’avoir un père et une mère. Si le Conseil Constitutionnel n'a pas osé invalider la loi Taubira, il a néanmoins rappelé le cadre très strict dans lequel devait s'exerçait l'adoption. Ce faisant ils envoient au gouvernement un message clair. Si jamais les socialistes osaient pousser jusqu'à la PMA ou la GPA, ils conduiraient inévitablement à une marchandisation de l'enfant. Dès lors une telle disposition législative serait inconstitutionnelle.
En résumé les réserves du Conseil Constitutionnel en disent plus que la simple validation de la loi Taubira. En filigrane les Sages donnent raison à la ligne défendue par DLR depuis le début. Il n'y a rien de choquant à ce que deux personnes de même sexe désirent officialiser leur amour. En revanche attention à mettre des limites claires pour ne pas créer un droit à l'enfant. Mme Taubira et le gouvernement socialiste sont prévenus.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République