Les penseurs des plateaux de télévision arguent, et répètent en boucle, la chance de liberté qu’aurait la France, l’Union Européenne, face à des situations politiques extrêmes et dictatoriales dans notre monde.
Et pourtant, de façon sûre, lancinante, nous avançons vers une société canalisée, cadenassée où les médias, l’expression de nos pensées, seront empêchées et ce, officiellement, “modérées”, empêchées même pénalisées.
Car, il y aurait une vérité, des ordres au GAFAM & Cie et bientôt à tous les acteurs numériques d’appliquer une censure … C’était déjà la raison du DSA démarré cet été.
Le 15 septembre 2023, un amendement de députés de la majorité présidentielle Renaissance et apparenté mais aussi d’Horizon, le parti d’Edouard Philippe, a été déposé dans le cadre des travaux visant à Sécuriser et Réguler l’Espace Numérique.
Il s’agit de demander à ce que les propriétaires de plateformes numériques soient “tenus de mettre en place des mécanismes de détection permettant d’identifier les connexions depuis un réseau privé virtuel utilisé par les utilisateurs de leur plateforme”.
Rappelant les articles 10 et 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme, en préambule de leur exposé et arguant une différence entre le monde physique et l’anonymat permis par le monde virtuel, il faudrait, à leur sens, empêcher une interaction numérique avec un VPN (réseau privé anonymisant), connexions donc publications, achats, consultations.
Bien qu’une grande majorité d’utilisateurs le font en leur nom propre, avec des pseudos mais “légers” puisque les plateformes connaissent l’identité des utilisateurs, le recours au VPN a sans doute permis à la vérité politique, historique d’émerger, en autre, par le rôle de lanceurs d’alertes.
En avril 2023, l’Italie interdisant l’IA générative ChatGPT, les téléchargements de VPN ont explosé de 400 % … Pour un état interventionniste cet outil est un ennemi, une faille de surveillance des masses.
On peut arguer une société aseptisée, tracée, le monde de demain sera un carcan : celui du traçage de ses dépenses avec l’argent numérique, de ses déplacements, de sa consommation énergétique avec différents pass, de son comportement physique (activité sportive) et de santé (vaccination…), tout concours à faire remonter à un état central extranational, l’UE, toute les informations d’un individu et ce sous couvert d’une protection de données et de bienveillance communautaire.
Une fois les programmes scolaires alignés à ce souhait de mise en ignorance et d’aliénation auto-assumée des masses, en quelques décennies toutes échappatoires seront rendues limitées sachant que l’histoire fait toujours émerger une résistance avec une lumière de Liberté qui reste allumée.
En Chine, les GAFAM sont chassés et écartés. De facto, les résidents occidentaux ou les chinois en résistance, utilisent des VPN car techniquement il est impossible de brider ce moyen d’accès et d’anonymisation.
L’Union Européenne, elle, veut aller le plus loin, empêcher toute liberté d’accès à l’information, d’expression comme si cela était naturel.
Alors aucune information, d’actualité, de théorie alternative de penseur ne passeront et nous deviendrons des esclaves d’un système abrutissant, dominateur et terrorisant.
Seules les élites auto-proclamées, les milliardaires hors sol ou les collaborateurs du système y écharperont.
Attitude antidémocratique et honteuse que DEBOUT LA FRANCE dénonce, veut combattre et amener le peuple français à une prise de conscience de cette « laisse numérique » qui leur est posée.
Rejoindrons nous la Turquie, la Corée du Nord, la Chine, l’Irak où les journalistes et lanceurs d’alertes doivent prendre des précautions chirurgicales d’anonymats pour échapper à l’interdiction d’idées, autres que celles des dirigeants ?
Assez chez nous de ces idées et d’un dit « bien commun » hautement liberticide par impact indirect. De luttes contre le crime et l’illégal on glisse vers l’irrespect de l’anonymat du citoyen.
La loi est là pour agir contre le véritable délit mais pas celui de idées.
Nous avons le droit de marcher dans la rue ou d’exprimer une idée, physiquement ou virtuellement et ce de façon anonyme. L’Etat français doit nous assurer cela comme protection régalienne à notre plein service individuel qui en fait celui de la communauté.