Conscient du problème démographique que connaît la France, le gouvernement tente d’aider davantage les jeunes couples dans leur désir de créer une famille en revenant en particulier sur la réforme du congé parental de 2014.
Le projet de Loi sur le congé de naissance propose en effet de mieux le rémunérer.
Debout la France, toujours sensible à la défense des familles, voit dans ce projet une amorce de prise de conscience des difficultés que rencontrent les jeunes foyers et les freinent dans leur désir d’enfants.
Debout la France met en garde cependant sur plusieurs écueils :
– Même si le futur projet est une avancée puisqu’il tient compte du montant du salaire au lieu du forfait mensuel de 448 euros actuel, il ne faudrait pas que l’indemnité soit inférieure à 70% du salaire et de toutes façons prévoir une indemnisation plancher pour les petits salaires.
Le foyer ne doit pas être trop pénalisé financièrement.
- Le rapport sur « les 1000 premiers jours de l’enfant » préconise la présence des parents pendant la première année de leur enfant.
Or la proposition de 3 mois supplémentaires en plus des 10 semaines postnatales de la mère et des 25 jours de congé paternité, ne suffira pas pour couvrir, même mis bout à bout, la première année de l’enfant.
– Cette augmentation de l’indemnité du congé de naissance ne doit pas entraîner la suppression de la PrePare (Prestation partagée d’éducation de l’enfant) jusqu’à l’entrée en maternelle de l’enfant.
En effet, les parents, au regard du manque de mode de garde, peuvent être contraint de travailler à temps partiel ou même arrêter de travailler avant un retour à l’emploi après cette période de 3 ans.
Devant le vieillissement de la population et l’inquiétant constat du nombre de couple qui n’ont pas de désir d’enfant face à une société anxiogène,
Debout la France se veut positif et souhaite que chaque parent puisse pleinement et dans de bonnes conditions vivre une vie professionnelle épanouissante dans le cadre d’une vie familiale heureuse et équilibrée.