Voilà la première phase de déconfinement est annoncée, Nicolas Dupont-Aignan et DLF ont exprimé un contre-plan précis pour préserver la santé des Français et sauver notre pays de l’effondrement économique et social.
Malgré tout, il est un sujet que je souhaite aborder avec vous, c’est l’interdiction de se rendre sur les plages. Pourquoi ?
Il faut bien comprendre, que ce pôle d’intérêt, au-delà du côté ludique qui lui est propre, est un catalyseur important pour toute l’économie qui s’y raccroche. En effet, si comme nous l’espérons tous, le 2 juin, tout le secteur lié à l’accueil touristique est débloqué et la levée de l’interdiction des déplacements à plus de 100 kms, quid de l’animation ? Quel intérêt pour des vacanciers de réserver au bord de la mer s’ils n’ont pas accès aux plages. Où sera leur plaisir s’ils ne peuvent ni se baigner ni se faire bronzer ?
Mais peut-être me direz- vous, que je me fais du souci pour rien et que les plages vont devenir accessibles à partir du 2 juin. Possible oui mais voilà, les hôtels, campings ou locations saisonnières se remplissent par réservations. Les touristes pour réserver ont besoin d’être rassurés. Il est donc impératif de redonner dès maintenant l’accès aux plages qui dans un premier temps ne verront que les touristes proches (restriction des 100 kms).
Et entre nous, les Français sont habitués maintenant aux gestes barrières qui dans la majeure partie des cas sont respectés. De plus, pourquoi y aurait-il plus de risques en les respectant sur une plage, milieu ouvert, que dans des transports en commun bondés ? Bien au contraire, avec les bons gestes, les plages ne comportent aucun risque. Il s’agit d’une mesure vexatoire contre le Françaises et les Français qui sont bien assez responsables pour respecter les consignes.
On se retrouve avec une situation ridicule, qui fait qu’on peut se balader sur les chemins bétonnés de front de mer, mais pas les plages juste en dessous…
Bien entendu, certaines plages exiguës pourraient être fermées pour laisser la grande majorité ouverte. Faisons confiance aux maires et aux élus locaux pour avoir du bon sens !
Ne nous y trompons pas, si tous les commerçants de France vont subir de fortes pertes, la particularité des saisonniers réside dans le fait que leur chiffre d’affaire est réalisé sur une période restreinte (3 à 4 mois). S’ils ne peuvent pas travailler dès le mois de juin, il en découlera un nombre considérable de faillites avec les drames humains qui s’y rattacheront.
Michel Colas
Délégué National au tourisme